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  • Call of Duty : Black OPS - test

     

    Welcome to Hollywood

     

    Si une ligne du cahier des charges d’un Call of Duty doit être en gras et surlignée en rouge, c’est bien celle faisait état de la mise en scène du titre. Comme ses ainées, Black OPS ne fait pas dans la demi-mesure en nous offrant un spectacle Hollywoodien qui pourrait faire rougir n’importe quelle production de Michael Bay.

    Les balles sifflent dans tous les sens, des membres mutilés volent en éclat, des hélicos finissent en tas de cendres dans une jungle et on a même le droit à une fusée spatiale qui explose littéralement dans le ciel. Un vrai régal, surtout pour les amateurs de FPS à grand spectacle.

    Les fans de la saga ne devraient pas être déçus par ce côté-là du jeu. Surtout que la réalisation, qui oscille bizarrement entre le moyen et le très bon, renforce l’immersion et nous plonge au cœur du champ de bataille et je ne parle même pas des différents effets sonores qui ont de quoi vous faire sursauter à la moindre déflagration. Du moins, si vous jouez comme moi avec un casque sur les oreilles (A tester de toute urgence pour les amateurs).

    La guerre froide en toile de fond, le jeu nous propose d’arpenter le sol de plusieurs destinations du globe : Cuba, Vietnam, Laos et même une prison russe. Et contrairement aux précédents volets de Call of Duty, on a enfin le droit à un scénario convenable. Rien de très spectaculaire, faut pas rêver non plus, mais suffisamment pour suivre les péripéties des différents personnages jouables avec la plus grande des attention. La narration, construite sous forme de Flashbacks de l’agent Mason, est assez brouillonne au départ, mais se solidifie au fil de l’aventure avec un joli rebondissement sur la fin. Du moins, vous jugerez par vous-même.

     

     

    Série Z

     

    Néanmoins, toutes les jolies choses que propose Black OPS sont plus ou moins plombées par quelques petits détails agaçants. Premier défaut et de taille : le doublage. La synchronisation labiale est à la rue et le charisme de certains personnages tombe à la renverse dès la première phrase prononcée. Si vous n’êtes pas allergique à l’anglais, vous savez ce qu’il vous reste à faire. En plus des voix niaises et sur jouées, l’IA a aussi de quoi faire défaillir l’ambiance. Si les ennemis n’ont pas l’air de génies, ils adoptent tout de même un comportement crédible, mais les alliés, eux, sont généralement aux fraises. Surtout lorsqu’ils restent plantés comme des piquets à attendre que l’on passe un certain point pour que le script puisse s’enclencher, ce qui est certainement le gros point faible de Black OPS. Globalement, l’enchainement des scripts se fait de manière assez naturelle, mais contrairement aux équipes d’Infinity Ward qui maitrisent le sujet sur le bout des ongles, ici, on les sent beaucoup trop. Ce qui provoque quelques petites hachures dans une aventure pourtant très bien menée.

     

     

     

     

    L’enfer de la guerre

     

    La réalisation et le scénario mis de côté, l’essentiel d’un Call of Duty réside dans sa prise en main rapide et son gameplay nerveux. Avec Black OPS, on reste sur terrain connu et il ne suffit que de quelques balles tirées dans le vide pour reprendre ses bonnes vieilles habitudes et commencer à aligner du Rouge.

    Le level-design se voulant toujours très linéaire (Ce qui n’est pas un défaut pour ce genre de titre), le jeu est vif, captivant, grisant et particulièrement fluide. Une véritable partie de plaisir, surtout qu’il est ponctué de passages en véhicule diablement jouissifs. Que ce soit à l’arrière d’un pick-up à cracher du plomb ou à bord d’un hélico à réduire en bouilli des camps ennemis en pleine jungle du Laos, le dépaysement est assuré! De plus, la progression est bien rythmée, passant de l’enfer d’un champ de bataille bouillonnant à des passages d’infiltrations dans une ambiance plus posée et sournoise.

    Black Ops ne propose pas de nouveautés probantes, mais il jongle parfaitement avec ses acquis. Pour venir à bout des 15 missions que propose le jeu, il faut en moyenne six bonnes heures. Sept pour les plus lents. Sans compter la re-jouabilité en difficulté supérieure, la chasse aux trophées/succès, le mode zombie et les différents mini-jeux cachés. Niveau contenu, on est plutôt gâté, surtout que le mode multi-joueurs est, une fois de plus, en béton armé. Avec de nombreux modes, des cartes agréables à jouer, un système de nivèlement au top de sa forme et quelques petits outils communautaires qui devraient plaire aux amateurs de vidéos (ou de Halo). Que ce soit au travers son mode solo particulièrement réussi et son multi-joueurs gargantuesque, Call of Duty : Black OPS se positionne comme un excellent cru. Treyarch semble paré pour la relève.

     

     

     

     

     

     

     

    Conclusion

     

    Que dire à part que Call of Duty : Black OPS est un digne successeur de la série. Profitant d’un contexte historique jamais visité jusqu’alors, le jeu nous plonge au cœur de la guerre froide comme si on y était. Le tout orchestré par une mise en scène à couper le souffle, un gameplay aux petits oignons et des passages en véhicules particulièrement grisants. Si l‘on met de côté les quelques petits soucis d’IA et le rythme saccadé du aux scripts mal calibrés, on est face à un excellent FPS. Surtout que le mode multi-joueurs est ce qu’il se fait de mieux dans le genre et que le jeu regorge de bonus comme le mode Zombie ou le mini jeu Dead OPS. Noël commence drôlement tôt cette année.