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  • avis sur le jeu The Legend of Zelda, Spirit Tracks

     

    Ah là là… Comme je l’écrivais dans ma critique de Star Wars Episode III : Revenge of the Sith  il est difficile d’évaluer un jeu pour lequel on se fera ou bien aimer ou bien détester. Lorsqu’un jeu d’une importante franchise voit le jour, on a sans cesse les amateurs inconditionnels qui nous diront que nous avons été trop sévères avec leur nouveau jeu préféré. De l’autre côté, vous avez ceux qui vous diront, au contraire, que vous avez été trop indulgent, remettant du même coup votre crédibilité en question. New Super Mario Bros. Wii fut l’un des jeux de l’année 2009 m’ayant mis dans cette position et Nintendo récidive à peine quelques semaines plus tard avec The Legend of Zelda : Spirit Tracks, que j’ai tenté d’évaluer le plus objectivement possible en dépit du fait que Zelda demeure ma franchise fétiche dans l’univers du jeu vidéo à ce jour.

     

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    Le jeu The Legend of Zelda : Spirit Tracks

    Ce jeu ne débute pas comme les autres Zelda, du moins pas avec la mise en scène désormais classique au sein de laquelle on peut voir Link, orphelin, être propulsé comme par magie dans une quête épique. En fait, cette fois-ci, vous débutez plutôt votre quête dans un petit village alors que Link s’apprête à devenir un conducteur de train en bonne et due forme. Arrivé au château d’Hyrule afin d’y recevoir son diplôme de conducteur des mains de la princesse Zelda, la journée qui s’annonçait parfaite pour le jeune homme prend soudainement une tournure dramatique lorsque le ministre de la princesse Zelda révèle sa véritable identité de démon et détruit la légendaire tour des esprits, qui permet de garder intacts les chemins de fer donnant l’occasion de voyager à travers Hyrule, et ce sans avoir omis d’enlever le corps de la princesse. Link doit dès lors prendre sa destinée en mains et sauver le royaume d’Hyrule en compagnie de l’esprit de la princesse qui lui prodiguera conseils et assistance tout au long de ce périple.

    Le scénario de Spirit Tracks n’est donc pas présenté de la même façon que les autres Zelda, ce qui est une bonne chose en soi. Cependant, bien que la trame soit originale, le cœur du scénario n’en demeure pas moins classique et ne renouvelle absolument rien au sein de la franchise. Vous devrez encore personnifier un garçon, sauver un royaume de l’anéantissement et porter secours à la princesse Zelda, formule classique de la série. D’autre part, il est difficile d’expliquer pourquoi, mais il manque un petit quelque chose pour rendre le scénario réellement prenant et, du même coup, épique. À l’instar de Phantom Hourglass, le scénario est plutôt léger et ponctué de scènes davantage humoristiques que dramatiques. Peut-être est-ce en raison de cette légèreté ou encore d’ennemis peu charismatiques, mais quoi qu’il en soit, Spirit Tracks n’est pas un jeu de la franchise Zelda que l’on pourrait qualifier « d’épique ». Là où des titres tels que Ocarina of Time ou Twilight Princess étaient intrigants et bien développés, on sent qu’avec Spirit Tracks, les concepteurs ont voulu, tout comme avec Phantom Hourbglass, rejoindre un large public en misant sur un scénario plus léger que profond.

    Gameplay

    zelda2.JPGOutre un scénario assez léger, je n’ai pu m’empêcher d’être déçu lorsque j’ai constaté que les principaux défauts de Phantom Hourglass sont encore présents dans Spirit Tracks. Dit autrement, les développeurs ont bâti le nouvel opus de la série Zelda sur les mêmes bases que le volet précédent de celle-ci en l’intégrant dans un univers différent. Si on demandait aux joueurs : « qu’aimez-vous le plus dans un jeu Zelda ? », il y a fort à parier que la plupart répondraient : « les donjons ». Or, tout comme ce fut le cas pour Phantom Hourglass, il y a trop peu de donjons au sein de Spirit Tracks et, qui plus est, ils sont assez courts dans l’ensemble. Pire encore, il faut encore une fois revenir au tout premier donjon du jeu lorsqu’on a complété l’une des portions de ce dernier, ce qui est navrant. Je reprochais à Phantom Hourglass ce constant retour sur nos pas puisqu’on devait sans cesse revenir au premier donjon du jeu et je suis déçu de constater qu’il en est de même au sein de Spirit Tracks . À tout le moins, vous n’aurez pas à refaire tous les niveaux de ce donjon à chacune de vos visites comme dans Phantom Hourglass, ce qui est tout de même une amélioration par rapport à ce dernier.

    J’ai donc été navré par la pauvreté de donjons différents du jeu. Néanmoins, je dois avouer que ces derniers sont supérieurs à ceux que l’on retrouvait dans Phantom Hourglass en raison de la complexité accrue des casse-tête mis de l’avant. En effet, les obstacles sont plus difficiles à franchir dans Spirit Tracks que dans Phantom Hourglass, voire même plus ardus que dans bien d’autres jeux de la série Zelda. Le producteur de la franchise avait d’ailleurs déclaré que les concepteurs de Spirit Tracks avaient haussé le niveau de difficulté du jeu par rapport au premier opus paru sur Nintendo DS et c’est tout à fait vrai. Ne vous inquiétez pas, ce n’est rien d’impossible et les donjons peuvent aisément se compléter sans trop de frustration, mais j’ai été heureux de constater qu’on n’a pas pris les joueurs à la légère et qu’on a inclus des casse-tête bien conçus et tout juste assez difficiles pour être plaisants à résoudre.

    Malgré tout, j’aurais aimé retrouver dans le jeu plus d’objets à utiliser. Tout comme les donjons, il m’a semblé que les objets de Link sont en nombre trop peu suffisant dans Spirit Tracks . Certes, ils sont bien exploités à travers les donjons et autres casse-tête de l’aventure, mais ce n’est pas aussi complet que dans certains autres jeux de la franchise. Un seul type de bouclier, une seule épée, deux pots qu’on ne peut même pas conserver en permanence et à peine une dizaine d’objets dans notre inventaire, j’ai trouvé que ce qui était proposé ne comblait pas mon appétit de fan des quêtes de Link. En outre, j’aurais notamment aimé qu’on propose plus de costumes, une option qui semble être présente en début de partie, mais qui n’est finalement jamais exploitée.

     à suivre ...