Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Super Mario Bros : une révolution dans l’histoire du Jeu Vidéo

Un peu dégoûté d’avoir perdu sa place de jeu le plus vendu de tous les temps au profit de Wii Sports, Super Mario Bros peut toujours se vanter d’être LE titre le plus important de l’histoire du Jeu Vidéo. Mais pourquoi une telle prétention de la part d’un petit plombier moustachu à l’accent italien ?
Tout d’abord parce que
Super Mario Bros est le jeu qui a scellé l’avènement des consoles de salon, et ensuite parce que Super Mario Bros est le premier jeu qui raconte une histoire en même temps qu’il crée un genre de jeu vidéo : la plate-forme en 2D.

Super Mario Bros : l’apparition du schéma narratif dans les Jeux Vidéos et la création de la plate-forme en 2D

Alors, c’est parti pour le pitch de Super Mario Bros, accrochez-vous à la rampe parce que vous risqueriez de glisser. Go !
Il était une fois le Royaume Champignon (attention le championnat du monde du n’importe quoi commence) où tous les habitants (des petits mecs à tête de champi, normal du coup) vivent en paix. Ce gentil royaume est dirigé par la belle princesse Taodstool (qui fera une seconde carrière dans les cabarets parisiens sous le nom de Peach). Jusqu’au jour où (gaffe, on passe la seconde) Bowser, chef de la tribu des Koopa, prend le contrôle du royaume, transforme tous ses habitants en briques (mais pourquoi en briques, sans déconner) et capture la princesse Toadstool, seule personne capable de briser ce sort.

super-mario.JPG

Là, vous me direz qu’ils sont pas bien engagés au Royaume Champignon. Faudrait donc appeler un super héros, du genre balèze comme Batman, Superman, Bruce Willis ou Vin Diesel…. Mais non les gars, on va appeler un plombier… italien… moustachu… en salopette… qui s’appelle Mario… et qui grossit quand il mange des champignons… Même en l’écrivant je trouve ça débile. Vous imaginez la tête du PDG de Nintendo quand Shigeru Miyamoto (créateur du jeu) lui présente le projet ? Le pire dans l’histoire, c’est que le mec a signé (les japonais des fois, on s’demande…) et a lancé la plus improbable et la plus célèbre des sagas du Jeu Vidéo.

Cette petite histoire complètement barrée est en soi une petite révolution dans le monde des Jeux Vidéo. En 1985, Shigeru Miyamoto (papa de Mario et Zelda) s’est déjà fait un nom avec le succès arcade de Donkey Kong. Il annonce alors que le projet sur lequel son équipe et lui-même travaillent ne sera pas un jeu, mais une aventure. Pour la première fois, la progression dans un jeu s’appuiera sur un schéma narratif, une histoire avec une introduction et un dénouement. Ca peut sembler évident aujourd’hui mais à l’époque, le modèle du genre c’est la borne d’arcade : pas d’histoire ou très peu (on est attaqué, défonce les astéroïdes) et surtout la culture du high score. Passer des heures sur le joystick et immortaliser sa performance en laissant ses initiales sur la high score list de la borne. Le Jeu Vidéo est à cette époque majoritairement masculin et la dynamique du « qui a la plus grosse ? » est encore suffisante pour faire marcher la boutique.

Les commentaires sont fermés.