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  • Avis sur le jeu Sleeping Dogs

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    Loin d’être un simple copier/coller de ce qui se fait chez la concurrence, Sleeping Dogs parvient à concilier un mariage d’inspirations tout en apportant suffisamment d’idées pour dépoussiérer certaines mécaniques qui en avaient bien besoin. A commencer par le système de combat, très porté sur le Kung-Fu, relativement semblable à ce qu’on peut voir aujourd’hui sur des jeux comme Assassin's Creed ou la série des Batman par Rocksteady et qui se base donc sur les pares et les combos qui frappent, qui font mal. Wei peut également attraper ses opposants et interagir avec le décor pour leur asséner des dégâts importants et surtout plus spectaculaires, d’autant plus qu’au delà du gameplay même, les développeurs ont apporté un soin tout particulier concernant l’animation des personnages, ce qui donne des feintes/contres ou des scripts très convaincants. A noter d’ailleurs que l’IA joue plutôt bien le jeu lors des bastons avec une attitude agressive, n’hésitant à attaquer par plusieurs, offrant alors certains moments de bravoure pour peu qu’on parvienne à contrer au bon moment chaque assaut. Malheureusement, et en comparaison, les gunfights paraissent bien fades, les armes maquant clairement de punch et l’IA retombe dans des travers qu’on aimerait désormais oublier. A noter cependant la faculté de notre héros à ralentir le temps en passant par dessus des obstacles façon Stranglehold. Mais ce n’est pas tout, United Front Games a porté aussi une attention toute particulière aux phases en véhicules en offrant au joueur la possibilité d’interagir directement avec les autres véhicules, dans le pur esprit True Crime. Vous pouvez ainsi sauter sur les voitures autour de vous depuis la votre pour peu que vous ayez le timing adéquate. Vous pouvez également rester dans votre bolide et vous en servir pour « charger » vos opposants par la simple pression d’un bouton (en plus de la direction souhaitée). Ainsi, et pour notre plus grand plasir, Sleeping Dogs assume totalement sa conduite fun et arcade.

    Un gameplay frais avec des idées intéressantes

    Côté progression, le jeu fait davantage dans le classique. Vous devez accomplir une série de missions principale afin d’avancer dans l’histoire tout en ayant accès à des missions annexes pendant lesquelles vous pouvez épauler la police en faisant des missions de surveillance, de contrôle de foule, etc. Le titre adopte alors une dimension RPG, chaque mission vous octroyant des points d’expérience affiliés à la « branche » qui correspond (Flic, Voyou) que vous pouvez alors dépenser dans les différents arbres de compétences qui se réfèrent aux branches en question. On regrette cependant que toutes ces choses soient noyées au milieu d’une interface plutôt bordélique, avec une carte assez fouillis, envahie par une armée d’icônes, une situation difficile à appréhender sur les premières heures de jeu, d’autant plus que la taille de map ne rivalise pas avec les autres productions du genre, la Definitive Edition débarquant après le mastodonte GTA , le hit de Rockstar ayant clairement mis la barre un peu trop haute pour le titre d’United Front Games.

    Conclusion

    Inutile donc de préciser qu’à plein tarif il paraît difficile de conseiller ce Sleeping Dogs : Definitive, et encore moins pour ceux qui possèdent déjà la première version. Néanmoins, à prix réduit et pour ceux qui n’ont toujours pas rencontré Wei Shen, Sleeping Dogs reste une alternative crédible aux autres titres du genre, sans jamais rivaliser avec GTA  et cela même si le titre d’United Front Games s’efforce d’apporter certaines idées bienvenues. De quoi s’occuper efficacement pour une vingtaine d’heures jusqu’à la prochaine grosse sortie sur PC et consoles nouvelle génération.

     

     

  • Premiers pas dans le jeu Rage, : petite claque graphique 

    Jeu rage.JPGCela faisait longtemps que je ne m’étais pas pris ce que l’on peut appeler une « claque graphique ». Alors certes, Rage est loin d’être la plus spectaculaire que j’ai vécue, mais il faut dire que l’on arrive aussi à la fin de cette génération de machines, et il devient extrêmement difficile de surprendre sur ce point. En tout cas, dès les premières minutes, l’effet « waa » était là. Et même si je ne suis pas un expert les concernant, je me doutais bien que John Carmack et sa bande (id Software) allaient préparer quelque chose de lourd…

     

    Ce qui surprend avant tout, c’est le rendu d’ensemble, grâce au moteur fait maison, l’id Tech 5. Le rendu est propre, et joue surtout sur les courbes, ce qui a tendance à offrir une esthétique harmonieuse, très agréable à l’oeil. De ce fait, c’est un plaisir que le monde de Rage soit un monde ouvert, d’une part grâce à cette partie graphique très réussie, et d’autre part grâce au soin esthétique apporté à chaque environnement. Que ce soit au niveau des jeux d’éclairage, de couleurs, on sent réellement le travail, global et minutieux, effectué.

    En somme, voici donc ma première impression et ma première pensée, que j’avais envie de partager, sur Rage qui sort tout juste aujourd’hui sur PC, PS3 et Xbox 360. Cela ne veut absolument pas dire que le jeu est bon dans son ensemble (il est d’ailleurs sûrement répétitif dans ses missions, même s’il me semble aussi prenant grâce à son terrain de jeu soigné, à la fois libre et dirigiste), en revanche, une nouvelle fois, Carmack prouve son talent pour exploiter le potentiel de chaque support (apparemment les deux autres versions sont pareillement fignolées), tout en proposant un univers apocalyptique relativement impressionnant.

    MAJ :

    -à noter que le jeu met une bonne dizaine de minutes à être installé sur le disque dur de la PS3, ce qui n’est pas étonnant.

    -après avoir un joué un peu plus longuement, j’ai noté du clipping (souci d’affichage de textures), qui amenuit, lorsqu’il survient, légèrement le petit « choc » graphique. Mais Rage reste dans tous les cas, à mon sens, un jeu impressionnant techniquement, encore plus sur console de salon (les PCistes étant plus « habitués », si le matériel suit, à des FPS à la technique de haute volée).