Assassin’s Creed II se voit gratifier d’un deuxième téléchargement en à peine un mois avec Bonfire of the Vanities. Je vais le dire immédiatement, ce téléchargement a intérêt à valoir le coup et je vais être extrêmement critique vis-à-vis de celui-ci pour la simple et bonne raison que Battle of Forli a été un lamentable échec, une honte pour un si grand jeu et une arnaque pour les joueurs.
Donc pour ceux ayant eu la sagesse de ne pas télécharger l’immonde Battle of Forli, un petit récapitulatif s’impose. Lors du précédent épisode d'assassin's creed , Ezio, à la toute fin de la petite et palpitante heure de jeu (désolé, je ne peux m’empêcher d’être cynique face à la séquence 12) perd la pomme aux mains d’un mystérieux prêtre. L’ecclésiastique, ayant rapidement compris comment utiliser la puissance et les capacités du fruit, l’utilisa pour contrôler neuf notables de la ville de Florence ainsi que pour partir en croisade contre toutes les formes de pêchés et du coup, sauver les âmes des pauvres impies. Aidé, entre autres, par Machiavel, Ezio devra libérer les neufs lieutenants de leur ensorcellement et aider la ville à se sortir des griffes du purgateur.
Déjà, l’histoire de cet opus d'Assassins's Creed est beaucoup mieux que Battle of Forli. Être de mauvaise foi, je pourrais dire que ce n’était pas, à la base, difficile à battre, mais bon, évitons de sombrer dans la dérision et parlons plutôt du Bûcher des Vanités. Ce nouvel épisode n’a pas de lien avec la trame principale (mis à part la pomme), mais je dois admettre qu’elle s’imbrique très bien au scénario et s’avère être un excellent complément d’histoire.
La bonne nouvelle reste qu’Ezio retourne à ce qu’il est, c’est-à-dire un assassin. Les neufs assassinats à perpétrer demandent de la discrétion et une bonne analyse des lieux avant de s’exécuter. Si la jouabilité retourne à la base (avec succès) avec le côté infiltration bien mis de l’avant, j’ai tout de même une petite critique à formuler; les assassinats finissent par devenir routiniers. On se met sur un toit, on élimine les gardes autour et on pourchasse la cible quelques coins de rue avant de l’abattre. C’est toujours la même mécanique et ça devient quelque peu redondant. Rien de bien grave par contre, ces missions restent amusantes et très bien conçues. Le tout soutenu par un scénario très intéressant, a l'opposé d'un vulgaire fifa par exemple.
Le Bûcher des Vanités n’offre malheureusement pas grand chose de neuf. Aucune nouvelle arme, pas de nouvelles musiques et la jouabilité reste identique, mis à part un petit ajout, le saut à la trampoline. En courant vers certaines poutrelles bien précises et en tenant la touche A enfoncée, il est possible de faire un rebond et de sauter plus haut et beaucoup plus loin qu’avec un saut normal. Une bonne idée qui n’offre pas grand chose dans les faits. Cette technique sert réellement une seule fois au court de la séquence. Le reste du temps, elle est totalement inutile.
Jouabilité
Retour aux sources, l’infiltration et les coups sournois sont de mise. Seule anicroche : la façon de procéder est identique, peu importe la cible, et ces assassinats deviennent rapidement répétitifs. Ajout du saut trampoline qui ne sert pas vraiment à grand chose. |
18 /20 |
Scénario
Si elle est courte en terme de durée de vie, l’histoire est, par contre, très intéressante. Les personnages présents sont charismatiques et il est juste dommage qu’ils ne soient pas un peu mieux exploités dans le scénario. |
18 /20 |
Qualité graphique
Rien de nouveau, toujours le même moteur visuel. |
18 /20 |
Qualité sonore
Exactement le même contenu, rien n’a été ajouté. Quelques problèmes de son (voix en écho, absence complète de bruits et de voix) présents au tout début et en toute fin de partie. À noter que je n’avais jamais rencontré ces troubles dans la version complète du jeu. |
16 /20 |
Durée de vie
Entre deux et trois heures maximum. |
8 /20 |
Autant fallait-il éviter Battle of Forli, autant faut-il se procurer Bonfire of the Vanities. Malgré le fait qu’elle n’apporte rien à l’intrigue principale, il n’en demeure pas moins que cette séquence offre quelques heures très intéressantes de jeu. Beau, bon, pas cher, voilà comment je pourrais résumer le Bonfire of the Vanities.