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  • Test du jeu Heavy Rain

    Comme vous devez finir par le savoir, Heavy Rain, c’est vient du studio Quantic Dream, studio à qui l’on doit Nomad Soul (auquel je n’ai jamais joué, honte sur moi), Dark Soul et Fahrenheit (un jeu qui m’a marquée à vie et que je ne saurais trop vous conseiller !).

    Souvent présenté comme un film interactif, Heavy Rain mise donc tous ses jetons sur son ambiance, son scénario, sa mise en scène, et les choix qu’il propose. Ainsi, chaque action que vous effectuerez, chaque réponse que vous donnerez à l’un ou l’autre personnage, sera susceptible d’avoir un impact majeur sur la suite du scénario. Il est donc en particulier possible de faire mourir ses personnages en cas de mauvaises décisions, sans pour autant que l’histoire ne s’arrête là. Pas de Game Over dans Heavy Rain, il vous faudra donc assumer chacun de vos choix, en subir les conséquences, et continuer votre enquête malgré tout. D’autant plus qu’il est impossible de sauvegarder manuellement : c’est donc au rythme de sauvegardes automatiques (fréquentes) qu’il vous faudra naviguer, que leur exécution vous arrange ou non.

    Cependant, avec pas moins de 4 personnages jouables (et d’autres non jouables, mais qui leur prêtent main forte), la marge de manoeuvre reste tout de même large, et il est quand même assez difficile, à moins d’être manchot ou très mauvais négociateur, de tous les faire mourir sans le faire exprès =D Le premier qu’il nous est possible de contrôler se nomme Ethan Mars. Père de deux enfants, sa vie bascule le jour où le plus âgé des deux meurt dans un accident. Ethan y survit miraculeusement, mais il souffre d’inquiétants troubles psychologiques, accentués par son sentiment de culpabilité.

    Il dispose pour cela d’une technologie très avancée : ARI (Added Reality Interface), une paire de lunettes qui lui permet d’analyser l’environnement à la recherche d’indices, puis de les afficher devant lui afin de les analyser. Enfin, Madison Paige est une journaliste, toujours à l’affut du scoop qui fera décoller sa carrière. Sa rencontre avec Ethan va également la mettre sur les traces du tueur.

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    Une réalisation à la hauteur du film

    Tous ces personnages sont jouables à tour de rôle. A chaque changement, un écran de chargement nous permet d’admirer la modélisation quasi-parfaite du visage de celui qu’on va ensuite incarner. Je vous en parlais déjà lors de mon compte-rendu de l’avant-première, mais je tiens à le redire encore : l’équipe de Quantic Dream a réalisé un travail titanesque sur la modélisation et les mouvements des personnages ! Même si tout n’est pas parfait (il leur arrive notamment parfois de faire d’horribles grimaces), globalement, on atteint un niveau que je n’avais personnellement encore jamais vu dans un jeu vidéo ! C’est certainement également en partie à cause de (ou grâce à ?) cela qu’Heavy Rain est souvent considéré comme un film interactif. Car on atteint, au niveau des graphismes, un niveau de réalisme assez saisissant, y compris pour ce qui est des environnements.

    Nous avons malgré tout constaté quelques bugs assez flippants dans notre version : téléportation de certains personnages (à la manière d’un MMO qui lag ), NPC qui passent au travers de certains meubles, ou encore au travers d’autres NPC, etc… Cependant, une mise à jour assez conséquente (plus de 200mo) étant sortie à peine 2-3 jours après que nous ayons reçu le jeu, et donc avant même sa sortie, il est fort probable que les bugs les plus flagrants aient été corrigés.

    De toute façon, ne crachons pas sur la soupe, car les quelques heures qu’ont duré l’aventure (durée largement renouvelable si je désire voir les nombreuses autres fin proposées, chose que je souhaite bien évidemment !) m’ont offert une expérience visuelle oscillant entre le très agréable et le bluffant. Et même si l’équipe de Quantic Dream n’a pas fait beaucoup de progrès quant aux textures des véhicules depuis Fahrenheit (fallait que je la place celle-là, excusez-moi :p), il serait franchement mal venu de critiquer un tel travail !