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  • test du jeu PES 10 - fin

    Comme chaque FIFA et PES se disputent le marchés des gamers de simulations foot : après avoir été leader dans les années 2000 Pro Evolution Soccer à été rattrapé puis largement dépassé par FIFA d'EA sport (fifa 14, fifa 16, fifa 18). FIFA dévelopant même une véritable économie des "crédits fifa" que l'on peut acheter ou vendre sur le marché des enchères, dans et hors du jeu : voir les revendeurs de crédits fut 19 et qui ont aussi fait le succès populaire du jeu.

    Et alors que FIFA 19 et PES 19 vont sortir dans 1 mois , voici un retour sur PES 10

    PES 10 : le gameplay

    Dans la même optique de rationaliser le jeu au détriment de la fluidité et de la vitesse, la physique a été alourdie. Les ballons semblent peser des tonnes, ils rebondissent sur les tibias et les poings des gardiens comme si ces derniers étaient de vulgaires bumpers. Globalement, le jeu dégage un manque de fluidité ahurissant, surtout en raison des changements de direction laborieux et de la précision très aléatoire des passes. Du coup, les vieilles ritournelles reviennent au galop. Le système de jeu visant à délaisser le milieu de terrain pour mieux se focaliser sur les contre-attaques et les offensives sur les ailes est toujours aussi efficace. Passes en retrait, tirs enroulés aux petits filets opposés, les astuces antédiluviennes fonctionnent toujours. Ce qui fait le sel d’une simulation de foot est donc aux abonnés absents. Aucune surprise, aucune palme à l’originalité. PES a cherché à se rapprocher de la réalité, il n’a en fait jamais été aussi peu réaliste.

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    Licences PES 2010 Cartes sur table


    Pourtant, Konami a multiplié les stratagèmes dans l’espoir de brider les stars du foot qui faisaient jusqu’alors office de bulldozers inarrêtables. A la manière de FIFA, le niveau global des joueurs diminue s’ils ne sont pas utilisés à leur poste de prédilection. Dans le même esprit, un système de cartes a remplacé les traditionnelles étoiles de compétence. Chaque joueur est doté d’aptitudes spéciales que l’on peut activer ou désactiver en cours de match. Dès lors que ces capacités sont mises en veille, les Messi, Thierry Henry ou Fernando Torres redeviennent des joueurs presque ordinaires. Cette bonne idée sur le papier souffre malheureusement d’un problème d’ergonomie incurable. Il faut en effet PES-2010 mettre le jeu en pause et tâtonner longuement dans les menus avant de pouvoir influer sur ces capacités. Inutile de dire que les parties en multijoueurs, essentiellement en ligne, vont vite devenir pénible si les joueurs passent leur temps à changer les aptitudes de leurs joueurs.

    PES - FIFA : Rien n’est perdu

    Au final et malgré la montagne de reproches que l’on peut lui adresser, Pro Evolution Soccer 2010 ne laisse pas une impression détestable. Le potentiel est là. Il réside dans ce moteur graphique en progrès mais encore à peaufiner. Dans ces animations stupéfiantes mais gangrenées par une latence ignoble et des scripts lents à la détente. Ou encore dans ce contenu toujours plus riche, fort de modes de jeu profonds et immersifs. C’est indéniable, PES s’est armé de bonne volonté. Et même si ce n’est pas suffisant pour nous combler cette année, la base s’est clairement solidifiée.

    L’année prochaine, il faudra confirmer, sous peine de voir l’écart avec FIFA se creuser de manière irrémédiable.

    Mode Deviens Une Légende :
    Comme l’an dernier, le mode Deviens une Légende permet d’incarner un joueur durant quinze saisons au plus haut niveau. Mais dès les premiers pas dans le monde professionnel, on se rend compte que les défauts observés il y a douze mois sont toujours d’actualité. On ne peut toujours pas incarner un défenseur. Le jeu n’évalue pas vos performances en temps réel comme c’est le cas dans FIFA. Et, plus embêtant encore, vos coéquipiers ont toutes les peines du monde à lire vos appels de balle ou à vous faire des passes dans des conditions optimales. Des défauts rageants qui nuisent clairement à ce mode de jeu pourtant prometteur sur le papier.



    CONCLUSION :

    15 sur 20. Une note qui sanctionne positivement les efforts consentis et négativement les défauts de gameplay qui persistent. Malgré de sérieux progrès, PES nous a encore déçu. Alors, est-ce que Pro Evolution Soccer 2010 peut supplanter FIFA cette année ? La réponse est non. Est-ce que la licence est tout de même sur la voie de la rédemption ? La réponse est oui, à condition que Konami travaille sur l'animation mais aussi la physique de balle