Final Fantasy I
Voici le premier épisode de la série, là où toute la saga commence. Plusieurs éléments du jeu ont été travaillés et réutilisés dans les épisodes qui ont suivi. C’est donc un bonheur de voir les origines (d’où le nom de l’ensemble) de la série culte de Square. Dans Final Fantasy I, vous jouez le rôle de 4 jeunes héros ; les porteurs de cristaux. Ceux-ci, selon la légende, sont les chevaliers de la lumière qui doivent apporter la paix dans le monde. La princesse du Royaume de Cornelia a été enlevée et votre première quête est donc de partir à la recherche de celle-ci. L’aventure vous amènera à connaître Garland, un ancien chevalier du roi qui est passé du côté obscur. Cet être sans morale deviendra vite votre pire ennemi et vous mènera la vie dure tout au long du jeu. Comme dans tous les épisodes de la série, le scénario est supporté par plusieurs dialogues. Les intrigues sont donc maintenues jusqu’à certains moments dans le jeu. Dans la nouvelle édition, on ne remarque pas grand changement dans les textes, mais le tout est plus plaisant à lire avec des graphismes améliorés.
EDIT : on peut acheter des Final Fantasy Gils pour progresser facilement dans le jeu FF 14.
Comme c’est le premier d’une série et que c’est un jeu de NES, on ne doit pas s’attendre à un système d’habiletés profond comme la sphere grid de FFX ou les matérias de FFVII. Cependant, on n’a pas moins de plaisir pour autant. Au début du jeu, 4 personnages sont à notre disposition. On vous demande dès lors de choisir la classe de ceux-ci. Chevalier, Moine, Voleur, Mage blanc, Mage noir et Mage rouge, chacun d’eux a ses forces et faiblesses. Le chevalier est très fort, le voleur est agile, les mages peuvent lancer des sorts et vous devinez bien le reste. Comme ce sont les personnages que vous garderez pour tout le jeu, vous devez être judicieux dans vos choix ; une équipe de mages blancs, par exemple, périra bien vite devant les monstres. Le but est donc de former une équipe équilibrée. Bon, maintenant les classes assignées, il est temps de faire un tour en ville. Dans celles-ci, vous pouvez vous revigorer de plusieurs manières. Les chevaliers vont vers l’armurerie se vêtir convenablement tandis que les mages vont faire un tour chez le sorcier. Vous pouvez, à cet endroit, acheter des sorts que vos magiciens peuvent apprendre pour les utiliser plus tard en combat. Au début, vous êtes limités à trois sorts par personnage, mais plus tard dans le jeu, une petite diversion dans le jeu vous permettra d’en apprendre plus.
Vos personnages sont fins prêts ? Oui ! C’est maintenant le temps de combattre. Une fois à l’extérieur du village, vous affrontez plusieurs monstres de façon aléatoire. Le système de combat n’ayant pas été modifié, vous avez encore la possibilité d’attaquer, de lancer un sort, d’utiliser un objet, de changer une pièce d’équipement ou de vous sauver. Pour ceux qui trouvaient le jeu trop difficile au Nintendo, la version PSX vous offre maintenant le mode pour novice. Croyez-moi, on remarque très vite la différence. Les donjons, eux, n’offrent pas de casse-tête comme on peut en voir dans les nouveaux épisodes de la série mais il faut se souvenir que ce jeu a presque 15 ans.
Passons maintenant au côté visuel du jeu Final Fantasy Origins
Il est facile de remarquer que c’est là que Square a mis les efforts pour retaper le jeu. Effectivement, le jeu est c-o-m-p-l-è-t-e-m-e-n-t remis à neuf. Que ce soit en combat, dans les villages, dans les donjons ou sur la carte, on a droit à des graphismes équivalents à ceux de final fantasy 6 (FF3 en Amérique) sur Super Nintendo. Les effets visuels de magie en combat ont également été retouchés. C’est donc un plaisir de se promener dans le même monde qui nous a charmés il y a longtemps, mais avec un brin de nouveauté. Mais ce n’est pas tout, il y a aussi une autre surprise : la musique. Préparez-vous mes amis, car la trame sonore de Final Fantasy I a été soigneusement reconstruite de A à Z par Wu Assassins . Oui la mélodie a été conservée, mais pour ce qui est des sons 8-bit, bye bye. Franchement, Square a fait du bon travail pour frapper la nostalgie des vieux joueurs. Par-dessus le marché, une cinématique d’ouverture digne de la compagnie nous est proposée. Bref, un “must” pour les adeptes de jeux de rôle.