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gamer life - Page 6

  • avis sur Left 4 Dead 2 - fin

    suite de la chronique du jeu Left 4 dead 2

    Eradication de l’infection... une balle à la fois

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    Ce n’est pas tout de diversifier le bestiaire, il faut donner aux joueurs les moyens de le combattre. On disposera donc d’un plus grand panel d’armes à feu, qui n’apporte cependant pas grand-chose à part pour l’esthétisme. A contrario, des armes de corps à corps font leur apparition. Tout comme les flingues, elles peuvent s’utiliser constamment, sauf la tronçonneuse qui consomme de l’essence. D’ailleurs, leur utilisation sera plus qu’indispensable pour sortir vivant de certains passages. D’autre part, la présence de munitions explosives ou inflammables qui permettent de venir à bout plus facilement d’un Tank par exemple, tout comme la bile de Boomer, en plus des Molotov ou Pipe Bomb, ajoutent de nouvelles possibilités tactiques.

    Left 4 Dead 2 Le côté moisi de la Force

    Venons-en au multijoueur qui sera, à n’en pas douter, le morceau le plus apprécié des joueurs. On retrouve l’habituel lobby et la création de parties sur serveurs dédiés. Si ces derniers souffrent encore de lags chroniques, il est toutefois possible d’héberger soi-même sa session. Dans tous les cas, les connexions sont excellentes à quelques cas près. Les modes proposés sont plus variés que dans le premier épisode, toujours présents, le mode Versus est un incontournable... tant qu’on n’a pas goûté au mode Collecte. Le principe est ici de ramasser des bidons d’essence pour remplir le réservoir d’une voiture ou un groupe électrogène. Pour ce faire, les survivants ont 1 minute 30 pour aller chercher les jerricanes et les rapporter.

    Chaque bidon versé rajoute du temps au compteur, la manche se termine lorsque le nombre limite de bidons est atteint, ou que le temps imparti est écoulé et qu’aucun survivant ne porte encore de jerricane. Charge à l’équipe adverse de faire mieux à la manche suivante. Bien évidemment, une équipe incarne les survivants tandis que l’autre, manipule les engeances à bubons

    CONCLUSION

    note pour Left 4 Dead 2 : 7 sur 10

    Loin d’être un bête add-on vendu au prix fort, même si on n’en est pas loin, Left 4 Dead 2 relancera sans problème l’intérêt des joueurs étant passés à autre chose, tandis qu’il assouvira l’insatiable appétit des mordus du premier volet. Il est pourtant nécessaire de préciser que son acquisition pour y jouer seul(e) est proscrite, le niveau des bots ne permettant pas de profiter pleinement du solo. Autrement, ses qualités en multijoueur, vous feront passer un agréable moment.

  • Découverte de Monster Hunter Freedom Unite

    Monster Hunter Freedom Unite est récemment passé dans la gamme des PSP Essentials et au tarif avantageux de 10€. On n’est pas sans se rappeler du véritable tabac réalisé par le jeu à sa sortie au Japon, fin 2008, et si 3 millions de japonais ont aimé ce jeu, pourquoi pas moi.

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    Dans d’autres circonstances, ce n’est pas forcément un jeu que j’aurais envisagé. A tort. Ayant beaucoup apprécié Phantasy Star Online, j’ignorais qu’il en était assez proche, du moins dans la forme. J’ai d’ailleurs également porté mon intérêt sur Phantasy Star Portable 2, logiquement, et j’aurai peut-être l’occasion  d’en tirer un vaste comparatif, comme j’aurais aimé trouvé au moment de mon achat.

    C’est à dire que la grande différence, déjà, et le plus grand défaut de Monster Hunter Freedom Unite, c’est qu’il n’est pas jouable en ligne. Pas nativement en tout cas. Deux méthodes le permettent, via une PS3 et en récupérant le logiciel Ad Hoc Party sur le PSN japonais, ou via un ordinateur capable de re-router une connexion internet via wifi vers la PSP (ou via deux ordinateurs), mais à condition d’avoir du matériel compatible ou une PS3, ce qui n’est pas mon cas.

    Malgré tout, et parce qu’il faut bien de parler du jeu, Freedom Unite est plus agréable à jouer seul que Portable 2. C’est assez ironique quand on y pense, car Freedom Unite n’est absolument pas scénarisé : le solo et le multijoueur n’y sont pas séparés, on y fait simplement la même chose, avec un peu moins de réussite, tandis que Portable 2 propose un solo scénarisé mais qui semble assez inintéressant, à la Phantasy Star Universe. Je dis -semble- car je n’en suis qu’au début. Néanmoins, sur ce tout début, jouer un chasseur solitaire s’est avéré assez grisant, en dépit de l’évidence selon laquelle le jeu est fait pour y jouer à plusieurs. Affronter des animaux gigantesques, progresser en extérieur dans des environnements joliment modélisés – montagnes, déserts – y exploiter les ressources naturelles – plantes, viandes, minerais – forment un prétexte idéal à aventure rythmée par ses propres objectifs, et ce même si c’est dans le cadre d’une quête.

    C’est qu’il y a beaucoup d’à-côté. Et beaucoup à apprendre ! 3h, 4h d’entrainement ? On avait rarement osé autant, et il faut bien avouer que les quêtes d’entrainement se répètent beaucoup, mais par la suite, on sait où on va. A ce stade, j’ai acheté des pièces d’équipement qui ne vont absolument pas ensemble, et quelques armes : une grande épée, des lames doubles et une épée longue. J’ai bien aimé la lance mais ne parvient pas encore à en créer une acceptable. Ce qui manque peut-être, c’est la possibilité de moduler les caractéristiques du personnage, à l’image des félynes. En effet, ces derniers, des chats qui nous accompagnent durant les quêtes, disposent de points de talent à répartir, alors que les talents du personnages sont déterminés par l’équipement. Je suis encore sur le début, malgré mes 25h de jeu, et demeure donc un piètre chasseur niveau 1. Peut-être par la suite. A noter que je l’ai aussi acheté dans l’optique d’y jouer à plusieurs – en local à défaut d’internet – et que des sessions communes m’ont déjà permis d’affronter certains boss que je me serais mal vu affronter seul.

  • Jeu Street Fighter Alpha 3 Max - fin

    Fin du test de  Street Fighter Alpha 3 Max

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    La jouabilité se retrouve donc réduite, peu agréable et surtout énervante. Liée à une intelligence artificielle déséquilibrée, où lors d’un round le personnage sera très faible avant de vous mettre KO sans équivoque au round suivant, le constat n’est que des plus alarmants. Prenons par exemple Ingrid : il est déplorable de se rendre compte que se battre contre elle relève de la chance et que gagner sera donc affaire de patience. Le tout servi avec une intelligence artificielle aussi répétitive qu’elle n’est intelligente puisque marchant sur le contexte du « tant qu’un coup fonctionne, je le répète jusqu’à l’échec ». Une jouabilité pas facilement abordable associée à une I.A mal réglée, cela laisse un goût amer d’un jeu mal approprié à la portable de Sony. La solution est cependant facile puisqu’au Japon, Capcom a fourni avec son jeu un cache pour la croix directionnelle qui permet de mieux faire les diagonales et les cercles. Est-ce bien suffisant ?

    Et un Hadouken 16/9, un !
    Profitant des capacités techniques de la PSP, Street Fighter Alpha 3 Max offre des graphismes soignés et hauts en couleur. Les personnages sont bien modélisés et facilement reconnaissables. Les inconditionnels apprécieront l’ajout de quatre personnages tirés de la version Game Boy (Ingrid, Eagle, Yun, Maki) menant ainsi le nombre de protagonistes à 37 disponibles dès le départ. Capcom a joué au maximum la carte de la diversité pour le plus grand plaisir des joueurs. De plus chaque personnage est accompagné d’au moins un stage, entendez par là un lieu qui lui est propre, diversifiant ainsi les environnements. Chaque décor propose une petite animation qui se déroule en arrière plan, un procédé agréable qui rend le jeu plus vivant. Par contre, il vous sera plus aisé de passer la scène d’introduction qui n’est rien d’autre que la succession d’images montrant les différents combattants.

    Si graphiquement le jeu est très réussi avec une bonne modélisation des combattants et des effets liés aux attaques et environnements des plus satisfaisants, il n’en est pas de même des musiques. Elles sont malheureusement trop souvent dans les mêmes tons et deviennent vite lassantes. Vous l’aurez bien compris, on est loin des musiques entraînantes de l’époque. Dernier aspect regrettable du jeu pour ceux dont la langue de Shakespeare pose problème : les textes qui, tout comme l’audio, sont uniquement en anglais.

    Conclusion sur Street Fighter Alpha 3 Max

    Street Fighter Alpha 3 Max est l’un de ces portages améliorés qui donnent un nouveau souffle à une série que tous connaissent. Graphiquement impressionnant, aux modes de jeux variés, cette version PSP offre un réel plaisir de jeux. Malheureusement, une I.A mal gérée et une jouabilité trop médiocre viennent frustrer les joueurs, surtout les moins familiers à la série. Un titre qui est donc à recommander aux plus passionnés et aux plus patients d’entre vous qui ne le regretteront sûrement pas

    Après Street Fighter on regardera de plus près les jeux vidéos tirés du manga Ken le survivant : un certain nombre sont sortis dans les années 2000

  • test du jeu Street Fighter Alpha 3 Max

    On dit que le personnage de ken Le Survivant est inspiré du de Bruce LEE au cinéma et du Top jeu des années 80 Street Fighter…

    Voici une revue d’une des versions de ce jeu : Street Fighter Alpha 3

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    Street Fighter Alpha 3 : Un contenu complet
    Alors que Street Fighter Alpha 3 était sorti sur Saturn, Dreamcast, Game Boy Advance et sur Playstation première du nom, cette version Alpha 3 Max ne trahie pas d’un chouya ses consoeurs en reprenant ainsi le scénario récurrent de la série. Monsieur Bison, assoiffé de pouvoir et psychopathe à ses heures, menace la Terre. Seuls des combattants au courage sans limite peuvent s’opposer à lui pour maintenir la paix. Et c’est en parcourant le monde entier à la recherche de guerrier tous plus forts les uns que les autres que va se dessiner petit à petit l’issue finale. Un peu à la mortal kombat ...

    Cet épisode est très complet au niveau des paramètres réglables et des modes jeux. Il sera donc possible de s’adonner au mode arcade, tour du monde, survie, entraînement, combat libre ou encore combat variable et combat dramatique. Ces deux derniers consistent en un affrontement déloyal : dans le premier vous êtes à deux contre un, alors que dans le deuxième vous devrez faire face à la situation inverse. Il est intéressant de passer par ces modes qui rajoutent un challenge et prolongent la durée de vie déjà conséquente. Pour les plus pressés d’entre vous, sachez qu’il existe un mode appelé combat final à la difficulté accrue et en deux manches gagnantes où vous affrontez Monsieur Bison, le boss du jeu avec à la clé, la scène de fin en cas de réussite. Autre exemple, vous retrouverez dans le menu un mode vous proposant un classement selon votre taux de réussite à travers 100 combats d’affilés, où entre chaque round seul un temps correct de chargement vous laissera respirer.

    Capcom a même rajouté un système inédit d’amélioration du personnage, ce dernier étant réutilisable dans certains modes. Mis à part le tableau de classement qui n’a que cette utilité, il reste des options au contenu intéressant. Ainsi le jeu a de quoi séduire un grand nombre d’entre vous avec une difficulté s’étalant sur de nombreux niveaux, un temps de durée des rounds réglables ou encore la possibilité de choisir le nombre de ces derniers pour remporter le combat et j’en passe. Et pour finir en beauté ce tour d’horizon des possibilités offertes par le soft, notons un choix parmi trois ISM à effectuer lors de la sélection de votre combattant : le X-ISM pour les débutants (un seul coup spécial attaché à une touche), le A-ISM pour les intermédiaires (des coups puissants attachés à une combinaison facilement réalisable) et le Y-ISM pour les spécialistes (il n’y a pas de touches affectées et il faut trouver les bons combos).

    Quand la technique prime
    street.JPGChaque combattant propose un panel de entre cinq à dix coups spéciaux, réalisables à travers une combinaison entre le joystick et les touches de coup de pied et coup de poing. Certains héros comme Ryu (à ne pas confondre avec le Ryuga de Ken Le Survivant) sont plus avantagés techniquement et physiquement, ainsi il sera plus facile de faire des combos spéciaux avec ce dernier plutôt qu’avec un personnage considéré comme secondaire. Avec une telle diversité, le jeu aurait tout pour séduire le public mais voilà, la PSP en a décidé autrement. Un jeu de baston 2D est très appréciable avec une croix directionnelle, cependant, les touches qui composent la croix directionnelle de la portable ne sont pas reliées entre elles, il est alors très vite énervant de voir que l’on ne peut plus effectuer la totalité des coups. Un remède : le joystick. Mais là encore la portable reste sur le carreau. Trop mou, il gâche la préparation d’un coup en glissant sous le doigt, en ayant pour conséquence de voir votre combattant sauter au lieu d’effectuer votre super combo, se retrouvant ainsi comme proie pour l’adversaire.

  • test du jeu Final Fantasy Origins

    Final Fantasy I

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    Voici le premier épisode de la série, là où toute la saga commence. Plusieurs éléments du jeu ont été travaillés et réutilisés dans les épisodes qui ont suivi. C’est donc un bonheur de voir les origines (d’où le nom de l’ensemble) de la série culte de Square. Dans Final Fantasy I, vous jouez le rôle de 4 jeunes héros ; les porteurs de cristaux. Ceux-ci, selon la légende, sont les chevaliers de la lumière qui doivent apporter la paix dans le monde. La princesse du Royaume de Cornelia a été enlevée et votre première quête est donc de partir à la recherche de celle-ci. L’aventure vous amènera à connaître Garland, un ancien chevalier du roi qui est passé du côté obscur. Cet être sans morale deviendra vite votre pire ennemi et vous mènera la vie dure tout au long du jeu. Comme dans tous les épisodes de la série, le scénario est supporté par plusieurs dialogues. Les intrigues sont donc maintenues jusqu’à certains moments dans le jeu. Dans la nouvelle édition, on ne remarque pas grand changement dans les textes, mais le tout est plus plaisant à lire avec des graphismes améliorés.

    EDIT : on peut acheter des Final Fantasy Gils pour progresser facilement dans le jeu FF 14.

    Comme c’est le premier d’une série et que c’est un jeu de NES, on ne doit pas s’attendre à un système d’habiletés profond comme la sphere grid de FFX ou les matérias de FFVII. Cependant, on n’a pas moins de plaisir pour autant. Au début du jeu, 4 personnages sont à notre disposition. On vous demande dès lors de choisir la classe de ceux-ci. Chevalier, Moine, Voleur, Mage blanc, Mage noir et Mage rouge, chacun d’eux a ses forces et faiblesses. Le chevalier est très fort, le voleur est agile, les mages peuvent lancer des sorts et vous devinez bien le reste. Comme ce sont les personnages que vous garderez pour tout le jeu, vous devez être judicieux dans vos choix ; une équipe de mages blancs, par exemple, périra bien vite devant les monstres. Le but est donc de former une équipe équilibrée. Bon, maintenant les classes assignées, il est temps de faire un tour en ville. Dans celles-ci, vous pouvez vous revigorer de plusieurs manières. Les chevaliers vont vers l’armurerie se vêtir convenablement tandis que les mages vont faire un tour chez le sorcier. Vous pouvez, à cet endroit, acheter des sorts que vos magiciens peuvent apprendre pour les utiliser plus tard en combat. Au début, vous êtes limités à trois sorts par personnage, mais plus tard dans le jeu, une petite diversion dans le jeu vous permettra d’en apprendre plus.

    Vos personnages sont fins prêts ? Oui ! C’est maintenant le temps de combattre. Une fois à l’extérieur du village, vous affrontez plusieurs monstres de façon aléatoire. Le système de combat n’ayant pas été modifié, vous avez encore la possibilité d’attaquer, de lancer un sort, d’utiliser un objet, de changer une pièce d’équipement ou de vous sauver. Pour ceux qui trouvaient le jeu trop difficile au Nintendo, la version PSX vous offre maintenant le mode pour novice. Croyez-moi, on remarque très vite la différence. Les donjons, eux, n’offrent pas de casse-tête comme on peut en voir dans les nouveaux épisodes de la série mais il faut se souvenir que ce jeu a presque 15 ans.

    Passons maintenant au côté visuel du jeu Final Fantasy Origins

    ff1.JPGIl est facile de remarquer que c’est là que Square a mis les efforts pour retaper le jeu. Effectivement, le jeu est c-o-m-p-l-è-t-e-m-e-n-t remis à neuf. Que ce soit en combat, dans les villages, dans les donjons ou sur la carte, on a droit à des graphismes équivalents à ceux de final fantasy 6 (FF3 en Amérique) sur Super Nintendo. Les effets visuels de magie en combat ont également été retouchés. C’est donc un plaisir de se promener dans le même monde qui nous a charmés il y a longtemps, mais avec un brin de nouveauté. Mais ce n’est pas tout, il y a aussi une autre surprise : la musique. Préparez-vous mes amis, car la trame sonore de Final Fantasy I a été soigneusement reconstruite de A à Z par Wu Assassins . Oui la mélodie a été conservée, mais pour ce qui est des sons 8-bit, bye bye. Franchement, Square a fait du bon travail pour frapper la nostalgie des vieux joueurs. Par-dessus le marché, une cinématique d’ouverture digne de la compagnie nous est proposée. Bref, un “must” pour les adeptes de jeux de rôle.

  • avis sur Left 4 Dead 2

    Après un premier volet remarqué, lançant la mode du défouraillage de zombies à la tonne, Valve nous dégaine un deuxième volet à peine un an plus tard. Vraie suite ou grosse fumisterie ?

    J’avais pourtant bien envie de le boycotter ce nouveau Left 4 Dead. L’annonce de sa sortie en lieu et place de vrai contenu supplémentaire, comme on le connaît sur PC pour Pocket Kingdom 2, m’a laissé un goût amer dans la bouche. Ce coup de poignard dans le dos, renforcé par l’arrivée du contenu passable nommé Crash Course, témoignage d’un certain relâchement, faisait de Left 4 Dead 2 un jeu attendu au tournant, laissant au développeur américain une infime marge d’erreur pour ne pas décevoir ses fans.

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    Left 4 Dead 2: Zombies périmés

    Mon premier contact avec le soft, à savoir les cinq campagnes proposées, accompagné des bots, aura eu le don de renforcer ce sentiment. L’architecture des niveaux est certe plus fouillée que dans le premier épisode, mais les bots sont, disons-le, passablement cons, et ne permettent donc pas une expérience de jeu optimale. Car s’ils savent tirer sur une pièce de monnaie à 500m, leur manque de réaction et leur tendance à se placer trop souvent devant le viseur en font des boulets. C’est en parcourant le jeu avec d’autres joueurs humains que l’on découvrira le vrai potentiel du titre.

    Sans conservateur ni arôme artificiel

    Jouer entre amis est plus que jamais la meilleure option pour prendre son pied, malgré une difficulté globale réévaluée à la hausse qui requiert une attention de tous les instants. De plus, le contenu de base, plus généreux que celui de son prédécesseur, bénéficie toujours d’une replay value conséquente, que ce soit en mode Campagne ou dans les différents modes d’affrontement. Sachez que le mode solo comprend en plus du mode Campagne, un mode Survie (déjà présent en DLC gratuit sur le premier volet), proche du mode Horde de Gears of War 2, mais aussi le mode Réalisme, très largement pompé d’un mod amateur pour Left 4 Dead sur PC. Si vous êtes masochistes, ce mode Réalisme est fait pour vous. Dès lors, les zombies seront, entre autre, plus résistants aux balles, sauf dans la tête.

    Left 4 Dead 2  : Il a pas l’air frais ton copain


    Si Valve s’est contenté du minimum pour les modes solo, Left 4 Dead 2 marque une étape dans la série, notamment dans sa réalisation, mais plus globalement dans son gameplay. Tout d’abord, la quasi intégralité des niveaux sont traversés de jour, à différentes heures. On dit adieu à Francis, Louis (mon chouchou), Zoey et Bill, pour un nouveau quatuor à la sauce locale. Fini l’environnement urbain, l’histoire de Left 4 Dead 2 se déroule chez les rednecks (les bouseux américains) du Middle-Est U.S. On dirigera donc avec le plus grand plaisir : Coach (un gros black sympathique, et accessoirement mon nouveau chouchou), Nick (looser qui navigue de ville en ville), Rochelle (la working woman) ou encore Ellis (le fournisseur de blagues). Du côté des zombies, on trouve également des nouveautés, en plus des infectés spéciaux déjà présents. Le Jockey a la fâcheuse tendance à sauter sur la tête des survivants pour les amener où il le souhaite, le Charger charge les survivants et a la possibilité de les coincer contrer les murs pour ensuite les fracasser contre le sol, il reste cependant moins puissant que le Tank. Le Spitter, ou plutôt la Spitter, en plus d’être moche et d’avoir un string rose qui dépasse de son pantalon, crache des flaques d’acide.

    Si toutes ces joyeusetés ne suffisaient pas, la Witch se permet en plus de déambuler à sa guise dans les pièces. La fréquence d’apparition de ces infectés a été accélérée, obligeant les joueurs à composer avec plusieurs infectés spéciaux simultanément, voire carrément deux tanks en même temps.

  • avis sur le jeu BackBreaker sur 360 xbox

    BACKBREAKER

    Genre: Sport / Foot US
    Editeur:  505 Games
    Développeur: Natural Motion
    Sortie: 28/05/2010
    3 ans et +
    Xbox 360 – Ps3 – Pc – Iphone

    Test sur Xbox 360.

    Le studio anglais Natural Motion a créé un moteur physique à la base du bijou de l’année 2010 : Red Dead Redemption. Ce moteur, nommé Euphoria, a fait ses preuves et il est tout naturel que les développeurs veuillent l’utiliser dans un jeu de sport! A l’honneur : le football américain, un défi de taille pour ces « british » sachant que Madden NFL n’avait jusque-là que très peu de concurrence et donc peu de soucis à se faire. Voir la video du gameplay https://www.youtube.com/watch?v=DubXb99f8lE

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    Graphisme : 14/20

    Au niveau graphique: le jeu se présente bien, notamment grâce à la caméra, qui se trouve  au centre de l’action, au premier rang d’un spectacle saisissant, les animations des plaquages et autres collisions sont excellentes. Le fait que l’on ne voit jamais deux fois le même tacle, plaquage ou esquive prouve la puissance du moteur physique. Une fois à l’arrêt, la simplicité des textures est flagrante. On découvre des stades pauvres et des joueurs en plastique moulés dans trois ou quatre gabarits différents.

    Durée de vie : 17/20

    Avec les modes league (carrière), exhibition, online, entraînement, championnat, il y a de quoi faire! Le mode League vous occupera un moment, un éditeur complet vous permettra de créer l’équipe de vos rêves. Le mode entraînement est très réussi et permet aux néophytes de se familiariser avec le jeu. Le mode Tackle Alley vous propose de marquer un Touchdown en traversant tout le terrain. Le multijoueur, en local ou en ligne, augmente également la durée de vie globale du soft.

    Jouabilité : 15/20

    Le jeu se veut accessible mais orienté simulation. Le néophyte maîtrisera rapidement les bases mais les gestes techniques demanderont du temps. BackBreaker se démarque par son approche du Foot US très centrée sur le joueur controlé. Cet intéret mute vite en défaut, le placement de caméra nous fait rentrer dans le match mais devient génant quand on gère le Quaterback; délicat de repérer ces coéquipiers et faire une bonne passe sans savoir si un adversaire se cache dans l’angle mort !

    Autres : 14/20

    Si vous faites l’acquisition de ce titre, vous aurez droit à de jolies séquences de jeu et à de bonnes rigolades entre amis. Outre le défaut du manque de licence NFL qui fait que tous les noms sont fictifs, on dénotera l’impossibilité de jouer online en coopération, c’est-à-dire de jouer à deux avec l’écran scindé contre un adversaire. L’ambiance générale des matchs et la bande sonore sont plutot bons sans etre extraordinaires, les menus sont clairs et très bien réalisés.

    Bilan : 15/20

    Entre réalisme et spectacle BackBreaker propose une nouvelle expérience de jeu: l’immersion du joueur dans un match. Accessible à tous, il permet aussi de réaliser des mouvements plus techniques, avec pas mal d’entrainement et d’adaptation à cet angle de caméra pas évident à dresser. Natural Motion et 505 Games nous livrent ici un jeu de Foot US crédible pour un premier essai, en attendant une suite avec quelques corrections et faire de BackBreaker le sérieux dauphin de Madden NFL.