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gamer life - Page 3

  • avis 2023 sur Heavy Rain

    heavy rain 2.JPGHeavy Rain est pour moi l’exact symétrique d’un jeu comme Amnesia : The Dark Descent. Vous vous souvenez, ce jeu d’horreur si efficace et si malin ? Amnesia repose sur l’exploitation intelligente du medium selon sa pente naturelle. La vue subjective en 3 dimensions fait peur, car on ne maîtrise plus comme dans la vision naturelle l’espace alentour. Alors, le danger peut surgir. La peur est simple, non parce que le sentiment serait en soi plus simple qu’un autre, mais parce qu’il conspire avec le dispositif.

    Heavy Rain fait tout l’inverse. Il ne prend pas le médium selon sa pente naturelle, mais à rebrousse-poil. Il essaye de faire ce qui m’apparaît comme quasiment impossible avec. Et ce faisant, il invente parfois, au détour d’une scène, des choses lumineuses, de petites intensités. Nous ne pouvons que souhaiter plus de jeux qui remontent la pente.

    Soit, une leçon de Game Design pour remonte-pente : « La fin justifie les moyens ? Cela est possible. Mais qui justifie la fin ? À cette question, que la pensée laisse pendante, la révolte répond : les moyens. »

    Impossible enfance. C’est ce qui m’a le plus marqué et le plus ému. Cage, qui passe son temps à dire qu’il veut faire des jeux pour adultes et non plus des jouets, passe encore plus de temps à représenter des jeux d’enfants. Je peux même dire que j’ai toujours rêvé d’un jeu vidéo qui se confronterait aux jeux de l’enfance, à l’émotion d’un cache-cache, par exemple, à la peur du noir. Cela, Heavy Rain le fait, et quoi qu’il puisse faire par ailleurs, je lui en suis éternellement reconnaissant.

    Enfance impossible. Car bien évidemment, la plus belle leçon de Heavy Rain c’est que le jeu vidéo pourrit tout ce qu’il touche. Le jeu libre et sans règle, la chamaille des gamins, se battre à l’épée, monter sur les épaules et faire l’avion, jouer à cache-cache, ce cache-cache où l’on triche en accélérant le compte, qu’est-ce que cela devient en jeu vidéo ? Cela devient : rond, croix, carré, triangle et QTE.

    Mais ici Heavy Rain dit la vérité, comme aucun autre. Il ne la cache pas. C’est l’opération même du jeu vidéo que de mettre ainsi à distance le jeu. Parce qu’un jeu sans règles ne saurait exister dans l’univers réglé de la machine. Parce qu’in fine l’ordinateur est un dispositif qui discipline les corps. Qui les recode dans une logique d’action qui doit toujours pouvoir se résoudre en binaire. On peut masquer, multiplier les embranchements, compliquer les séquences, jouer à l’illusionniste, mais le médium demeure.

    Le jeu vidéo met à distance le jeu, comme il met à distance le cinéma et son expressivité naturelle. Que toute l’histoire d’Heavy Rain, soit l’histoire d’enfants que l’on perd, l’histoire de l’enfance perdue, c’est la plus belle chose au monde. Parce que c’est l’histoire de ce que fait le jeu vidéo lui-même pour celui qui y joue.

     

    Bien sûr qu’Heavy Rain échoue. Qu’il n’est pas ce cinéma interactif, ce jeu vidéo rehaussé par les émotions du cinéma, qu’il prétend être. Qu’il ne retrouve jamais les frissons du jeu de l’enfance, que la balancelle ne provoque plus aucun vertige. Que la chaleur et la sensibilité de la vie, la plus quotidienne, toujours lui échappe. Bien sûr qu’il échoue. Il ne pouvait pas en être autrement. Mais dans cet échec, il touche du doigt les déterminants essentiels du médium. Il les remet en jeu. Je n’attends rien de plus beau d’un jeu vidéo, pour ma part.

  • Chronique du jeu Heavy Rain

    heavy rain.JPGToujours soucieux de l’actualité immédiate, un jour vient où on se dit qu’il serait bon de vous livrer notre chronique de Heavy Rain, pas moins d’un an et demi après la sortie officielle. Notre temps a été employé comme suit depuis le 24 février 2010 : approximativement 14400 heures à faire tout autre chose, une dizaine d’heures pour le jeu, une à deux pour la review.

    Heavy Rain est un jeu qui possède d’immenses qualités et d’immenses défauts, sans doute. Mais jamais personne – la classe spéciale de doux dingues qui sévit dans la presse spécialisée mise à part – ne juge les jeux pour le solde de leurs qualités et de leurs défauts. Si feu Georges Marchais devait faire la review de Heavy Rain, il découvrirait sans doute que le bilan est globalement positif. Fin de la review. Ça c’est fait.
    Non, les jeux ne se jugent pas à l’aune de leurs qualités et de leurs défauts, mais à l’aune de leurs idées.

    Personnellement, je perçois deux idées dans ce Heavy Rain. Percevoir, cela signifie que je joue avec. Que le plaisir de mon jeu s’enroule autour de ces idées, qu’il les éprouve, qu’il les met à l’épreuve, qu’il les chérit.

    Deux idées, deux lubies impossibles : le jeu, le jeu de l’enfance, et le cinéma. C’est à cela que se mesure Heavy Rain. L’impossibilité de l’enfance, l’impossibilité du cinéma. Dans le jeu vidéo.

    Impossible cinéma. C’est le truc le plus évident. Parce qu’Heavy Rain est moins un jeu vidéo traditionnel qu’un « film interacif ». Parce que Cage a cherché dans le cinéma une voie pour ouvrir le jeu à d’autres gammes d’émotions. Parce que l’incroyable qualité des animations qui provient du jeu numérisé des acteurs éblouit et constitue en soi un miracle.

    Cinéma impossible. Parce que comme le dit Cage au détour d’une interview : « l’interactivité c’est un problème ». Comment mieux prendre à rebours la vulgate qui voudrait que le jeu vidéo soit une forme de cinéma augmenté ? Vous serez immergé dans le film parce que vous pourrez y interagir. Mais c’est exactement le contraire qui se produit. Interagir, c’est passer du cinéma à la marionnette, de l’écriture au livre de compte, de l’expressivité naturelle à la commande symbolique, du réel à l’information.

    Alors tout le jeu poursuit ce cinéma impossible, ce cinéma que l’on ne rejoindra jamais, prisonniers de l’interactivité. Où est-ce que ça coince ? Dans la construction de l’histoire – « le moindre de vos choix peut tout changer » dit la pub au dos de la jaquette – qui vous rebascule sans ménagement dans sa grille préétablie. Sans fin parler de cette fin absurde. Dans la jouabilité QTE, à la limite de la torture parfois.

    Mais il faut aussi reconnaître que la poursuite obstinée d’un cinéma qui constamment se dérobe ouvre à de très belles choses. Quand les mouvements du pad prennent corps avec les personnages, au détour d’une petite action de ci de là. Je peux me souvenir de l’émotion extraordinaire quand il a fallu pour la première fois activer le corps de Madison, comme si ce corps de femme, si beau, était mien. Je ne suis pas dans sa tête, je ne compatis pas avec elle, comme le fait le spectateur fasciné par le visage en larmes de l’actrice. Je suis plutôt dans ses jambes, dans son bras, dans ses gestes. Ni vraiment marionnette, car on sent la chair vivante, ni vraiment cinéma, ni vraiment jeu vidéo ; du jamais vu.

  • avis Rayman 3D sur Nintendo 3DS, fin

    Durée de vie

    rayman 3d jeu.JPGJe viens de finir le jeu, et il m'aura fallu 12 heures et 34 minutes ! Pas trop court pour un jeu portable mais suffisant. A certains moments, j'ai été bloqué (à deux ou trois reprises) dans le jeu car je ne savais pas vraiment où aller, et d'après ce que j'ai vu sur internet, ce serait pourtant le Rayman le plus facile de tous. Ils n'ont pas vraiment tort, car tout le reste se fait presque en continu sans s'arrêter. Autant il peut y avoir des niveaux plutôt longs, ou bien des très courts. Encore une fois quelques niveaux supplémentaires pour ce portage de Rayman 2 sur Nintendo 3DS n'aurait pas été de refus...

    14/20

    Scénario

    Le scénario est simple mais tient la route (et c'est le principal). Peu de chose à rajouter mis à part pour dire que les niveaux s'enchainent tous en suivant l'histoire durant tout le long du jeu. Le but du jeu est basique : il faut empêcher une invasion de robots qui veulent conquérir le monde.

    14/20



    Au final...

    Au final, Rayman 3D est un bon jeu qui vous fera certainement passer de bonnes heures devant votre console mais au dessus de ça pas grand chose à se mettre sous la dent. Si vous êtes fan de Rayman n'hésitez pas mais, par contre si vous hésitez je vous conseille de vous diriger vers un autre jeu, car Rayman en plaira pas à tout le monde (sauf peut-être les fans des jeux de plates-formes). Le point faible du jeu, c'est sa caméra qui peut devenir très agaçante, sans oublier qu'il n'y a rien de plus sauf la 3D dans ce portage de Rayman 2. Quelques niveaux supplémentaires auraient vraiment été appréciés, mais Rayman 3DS reste un jeu correct.

     

  • Avis Elder Scrolls V – TESO review

    Vous êtes plusieurs à attendre The Elder Scrolls V : Skyrim et vous n’êtes pas les seuls. La borne dédiée au jeu était constamment occupée et ceux qui assistaient à la démonstration du jeu demeuraient rivés à l’écran très longtemps. En fait, pour les amateurs de la série The Elder Scrolls et de jeux de rôle hardcore, Skyrim devrait couper votre vie sociale pendant des dizaines et des dizaines d’heures tant l’univers dans lequel il prend place semble non seulement très profond, mais aussi immense.

    À prime abord, ce qui m’a surpris de TESO Skyrim est son immensité. L’effet de profondeur au sein du jeu est tout bonnement incroyable et on se sent réellement plongé dans un univers à part entière dont l’immensité ne semble pas avoir de limites par moments. De plus, le jeu est bourré de séquences inattendues, même en combat. Par exemple, à un certain moment, un joueur combattait un gros troll dont les puissants coups faisaient reculer son personnage. Or, soudainement, un immense dragon blanc sorti de nulle part est venu prendre le monstre dans sa gueule avant de le jeter au loin puis de se poser au sol non loin. J’ai été surpris et à voir les yeux ronds des joueurs autour de moi, eux aussi l’ont été !

    Au niveau de la jouabilité de TESO, vous pourrez passer d’un mode à la première personne à un mode à la troisième personne en tout temps, sans latence. Chaque gâchette de la manette contrôlera l’une des mains de votre héros et vous pourrez combiner les pouvoirs ainsi que les armes du jeu afin d’améliorer votre puissance d’attaque. Par exemple, vous pourrez vous équiper d’un bouclier et d’une arme, de deux armes, d’un sort et d’une arme, de deux sorts, etc. Et toujours la possibilité d’acheter du gold The Elder Scrolls online un peu partout sur le web …

    Le choix vous reviendra quant à savoir ce que vous préférerez.

    À noter que la puissance des sorts pourra aussi se mélanger. Par exemple, en équipant un sort de feu dans chacune de vos mains, vous augmenterez la puissance de votre magie de feu tandis qu’en équipant un sort de feu et de glace, vous combinerez ces pouvoirs afin d’anéantir plus facilement des ennemis étant plus sensibles à ces pouvoirs. De plus, vous aurez l’occasion de combiner des effets de sorts très différents, ce qui peut résulter en des effets spectaculaires. Ainsi, à un certain moment, le joueur affrontait une immense araignée dans une caverne remplie de brindilles. Dans un premier temps, il a utilisé un sort de ralentissement de temps et, ensuite, il a jeté une boule de feu. Or, puisqu’il y avait des matières inflammables autour de lui, un véritable tourbillon de feu s’est créé, tuant tout ennemi aux alentours. Vraiment magnifique !

    Désormais, je comprends mieux pourquoi certains éditeurs ont préféré repousser la sortie de leurs jeux au début de l’an prochain en voyant que The Elder Scrolls Online Skyrim débarquerait cet automne. Le jeu est immense et rempli de possibilités qui seront très intéressantes à découvrir. Les amateurs de la franchise The Elder Scrolls et de jeux de rôle fantastiques seront sans aucun doute comblés !

     

  • avis Rayman 3D sur Nintendo 3DS

    Aujourd'hui et après avoir terminé Rayman 3D sur Nintendo 3DS, je peux maintenant vous proposer le test de ce jeu. C'est le 1er jeu que j'ai lancé après avoir eu ma Nintendo 3DS et je n'ai pas été très déçu, malgré que d'autres sites lui donnaient des notes moyennes. Mais ayant tout particulièrement apprécié Rayman 2 (car ce Rayman 3D est un portage de Rayman 2), il était pour moi naturel de le prendre à sa sortie.

    rayman 3d.JPG

    Éditeur : Ubisoft

    Développeur : Ubisoft

    Genre : Plates-formes

    PEGI +7

    Le point faible du jeu, c'est très certainement le portage effectué sans aucune modification du gameplay (sauf l'ajout de la 3D), ce qui peut-être un point négatif car aucun rajout c'est quand même dommage...

    Graphismes

    Sur ce point je dois dire que je suis satisfait. C'est vrai qu'un petit "re-upscaling" n'aurait pas fait de mal au jeu mais l'ajout de la 3D vient combler ce petit problème et l'effet de profondeur comme de relief est vraiment prenant, et vous auriez presque l'impression d'être immergé dans le jeu. Ce n'était que mes premières expériences en 3D, mais la découverte a été plaisante.

    15/20



    Jouabilité

    Une fois de plus Ubisoft gagne des points car jouer sur 3DS à Rayman est tout simplement un vrai bonheur. Le joystick permet de bien contrôler et diriger Rayman dans tous les sens, ainsi que les deux gâchettes qui ne sont pas de refus pour régler par moment la caméra (qui est pour moi le plus gros point noir du jeu, car à plusieurs reprises vous perdez de vue votre personnage, ou bien encore lors d'un saut la caméra se tourne ce qui peut très vite devenir agaçant).

    15/20

    Bande son

    Portage jusqu'au bout puisqu'il n'y pas de nouveaux titres sur lesquels jouer... Pas très entrainant, et le haut parleur étant plutôt faible, on oublie rapidement la musique.

    12/20

  • Avis de gamers sur le jeu Cyberbike 2

     Le poids du Cyberbike 2 est d'environ 13 à 15 kilos. Les tailles sont de 70 de long, 44 de large (56 avec le guidon), 100 de haut monté (54 si démonté).
    On peut facilement ajuster guidon et selle au niveau de la hauteur, voir même les débrancher pour des facilités de rangement.

    J'en profite pour dire que j'ai oublié de parler du bouton sous la selle qui permet au vélo de savoir si on est assis ou "en danseuse" et également du mode multijoueur où on peut faire des courses contre des joueurs en ligne (pour l'instant je n'ai jamais vu quelqu'un connecté)

    Gameplay de Cyberbike 2

    C'est un vélo moins encombrant que le premier Cyberbike, et également moins "cheap" dans la fabrication.Il fait vraiment vélo d'appartement comme on pourrait en acheter un dans n'importe quel magasin de sport.
    En le voyant les gens disent plus souvent "Tiens ! Tu fais du sport" plutôt que "Wow le geek qui fait mumuse avec sa PS3"
    Bien sûr on peut régler la résistance et passer de facile à "Bonjour les mollets".

    Donc, je te répondrais oui, on peut sans problème faire de l'exercice avec le Cyberbike 2, c'est d'ailleurs ce que je fais. Tous les jours j'utilise le "coach" pour faire de l'endurance (cardio) et ma femme pour faire le programme fitness.
    On peut le faire 10 minutes pour bien transpirer ou plus longtemps pour juste se balader en essayant de découvrir les différents endroits (grotte, canyon..). Mon fils l'utilise pour jouer en essayant de décrocher les trophées comme Alaphilippe sur le Tour de France ou débloquer des équipements.

    Autant le Cyberbike 1 ne m'avait pas convaincu et ressemblait à un gadget (et me faisait mal aux fesses) autant je trouve que là ça vaut le coup. Dommage que le fabricant communique très mal sur ce vélo et n'a pas trop l'air de s'intéresser à ses acheteurs.

  • Les jeux indépendants et serious games c’est la mode ?

    Si vous suivez encore l’actualité des jeux vidéos ces derniers mois, vous n’avez pas pu passer à côté du phénomène des jeux indépendants ! Je vais donc aborder cela dans ce dossier et en plusieurs parties. Avant de commencer, j’aimerai aborder le débat qui a très souvent lieu autour des jeux « indépendants ». Selon moi, un jeu dit indépendant est un jeu développé par de petits studios qui n’ont pas forcément de gros moyens, ainsi qu’aucun financement de la part d’autres entreprises (rien à voir avec des dons de joueurs par exemple).

    Le phénomène a toujours été présent mais l’est de plus en plus durant ces derniers mois. On peut par exemple noter la création de plusieurs sites dédiés uniquement aux jeux indépendants ou aux serious games comme par exemple le très sympathique Pro BTP dans le bâtiment et la rénovation . Ce site est lancé depuis quelques semaines et son concept est très simple, vous participez au site en postant des articles, des fiches de jeux (toujours sur de l’indépendant) et autres et vous recevez en échange des jeux.

    Le jeu indépendant, pourquoi est-il aussi mis en avant ?

    Il est vrai que dernièrement, le succès des jeux indépendants n’est plus à prouver ! On ne pourrait citer que Minecraft ou même Super Meat Boy par exemple. Minecraft  vient de dépasser les 5 millions d’inscrits dernièrement ! Il faut dire que ce qui fait le succès de ce type de jeu, c’est très souvent leur originalité et leur prix. Les jeux ne sont pas proposés à des prix exorbitants et c’est aussi ce qui attire le public.

    De plus, des prix aussi attractifs sont possibles grâce aux boutiques du type PS Store (encore plus bientôt grâce à Playstation Suite) & Xbox Live Arcade ou le célèbre Steam. Il vous suffit juste par exemple de lancer Steam pour vous apercevoir du nombre hallucinant de jeux indépendants qui sont proposés et à des prix très raisonnables ! On peut noter que la plupart de ces boutiques en ligne ont même une catégorie « Jeux indépendants ».

    Pourquoi les joueurs jouent-ils de plus en plus aux jeux indés ?

    Les joueurs jouent de plus en plus aux jeux indépendants tout simplement pour les raisons que j’ai cité plus haut dans l’article. Pour faire un rapide récapitulatif ce sont les raisons suivantes :

    Le prix : Souvent les jeux indépendants sont proposés sur des plate-formes de téléchargement à des prix dérisoires et proposent des vraies expériences de jeu. On peut par exemple noter l’édition rare de Super Meat Boy qui est en vente depuis quelques semaines pour seulement une vingtaine d’euros ! Et aussi des accessoires comme les boutons de manchette (boutons de manchettes JEU ou Geek) qui sont offerts dans le package…

    L’originalité : Les jeux indépendants sont très souvent des jeux originaux. Ils ont des concepts novateurs pour la plupart et c’est aussi ce qui fait leur charme. Cela contribue fortement au succès des jeux et c’est aussi ce qui fait qu’on parle d’eux de plus en plus.

    Les bundles : A l’heure actuelle, il y a beaucoup de bundles qui proposent des jeux indépendants. On pense au Indie Royale ou bien encore le Humble Bundle (pour ne citer que eux !). On découvre des jeux à moindre coût tout en dépensant de l’argent pour la bonne cause, puisqu’une partie des bénéfices que vous avez engendré est reversé à des œuvres caritatives.

    On peut aussi rajouter le fait que le gameplay soit souvent intuitif et qu’on est très vite captivé par celui-ci la plupart du temps. C’est un tout et je trouve qu’il y a peu de jeux à côté des jeux indépendants qui réunissent ces points là.

    Les développeurs indépendants, plus près des joueurs ?

    Il faut savoir que j’ai commencé à écrire ce dossier avant que l’ami RKL ne publie son article « Pourquoi les développeurs indé sont-ils si appréciés ? » que je vous recommande au passage de lire. Je voulais aussi aborder ce point puisque c’est important dans l’univers indépendant à l’heure d’aujourd’hui. Il faut savoir que les développeurs indépendants demandent souvent l’avis des joueurs et sont très à l’écoute des remarques. On peut reprendre encore une fois l’exemple de Minecraft qui propose des sondages aux joueurs pour choisir si une option doit voir ou non le jour dans le jeu. Ce sont donc directement les joueurs qui entrent dans le développement et qui donnent leurs avis.

    Ils sont aussi pour la plupart facilement accessibles (notamment sur Twitter) et bien plus sympathiques à contacter que ce soit via les réseaux sociaux ou par mail contrairement aux autres éditeurs/développeurs connus où là il faut passer par des agences (ce n’est pas forcément la même taille d’entreprise aussi, c’est vrai…).