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gamer life - Page 3

  • avis Rayman 3D sur Nintendo 3DS, fin

    Durée de vie

    rayman 3d jeu.JPGJe viens de finir le jeu, et il m'aura fallu 12 heures et 34 minutes ! Pas trop court pour un jeu portable mais suffisant. A certains moments, j'ai été bloqué (à deux ou trois reprises) dans le jeu car je ne savais pas vraiment où aller, et d'après ce que j'ai vu sur internet, ce serait pourtant le Rayman le plus facile de tous. Ils n'ont pas vraiment tort, car tout le reste se fait presque en continu sans s'arrêter. Autant il peut y avoir des niveaux plutôt longs, ou bien des très courts. Encore une fois quelques niveaux supplémentaires pour ce portage de Rayman 2 sur Nintendo 3DS n'aurait pas été de refus...

    14/20

    Scénario

    Le scénario est simple mais tient la route (et c'est le principal). Peu de chose à rajouter mis à part pour dire que les niveaux s'enchainent tous en suivant l'histoire durant tout le long du jeu. Le but du jeu est basique : il faut empêcher une invasion de robots qui veulent conquérir le monde.

    14/20



    Au final...

    Au final, Rayman 3D est un bon jeu qui vous fera certainement passer de bonnes heures devant votre console mais au dessus de ça pas grand chose à se mettre sous la dent. Si vous êtes fan de Rayman n'hésitez pas mais, par contre si vous hésitez je vous conseille de vous diriger vers un autre jeu, car Rayman en plaira pas à tout le monde (sauf peut-être les fans des jeux de plates-formes). Le point faible du jeu, c'est sa caméra qui peut devenir très agaçante, sans oublier qu'il n'y a rien de plus sauf la 3D dans ce portage de Rayman 2. Quelques niveaux supplémentaires auraient vraiment été appréciés, mais Rayman 3DS reste un jeu correct.

     

  • Avis Elder Scrolls V – TESO review

    Vous êtes plusieurs à attendre The Elder Scrolls V : Skyrim et vous n’êtes pas les seuls. La borne dédiée au jeu était constamment occupée et ceux qui assistaient à la démonstration du jeu demeuraient rivés à l’écran très longtemps. En fait, pour les amateurs de la série The Elder Scrolls et de jeux de rôle hardcore, Skyrim devrait couper votre vie sociale pendant des dizaines et des dizaines d’heures tant l’univers dans lequel il prend place semble non seulement très profond, mais aussi immense.

    À prime abord, ce qui m’a surpris de TESO Skyrim est son immensité. L’effet de profondeur au sein du jeu est tout bonnement incroyable et on se sent réellement plongé dans un univers à part entière dont l’immensité ne semble pas avoir de limites par moments. De plus, le jeu est bourré de séquences inattendues, même en combat. Par exemple, à un certain moment, un joueur combattait un gros troll dont les puissants coups faisaient reculer son personnage. Or, soudainement, un immense dragon blanc sorti de nulle part est venu prendre le monstre dans sa gueule avant de le jeter au loin puis de se poser au sol non loin. J’ai été surpris et à voir les yeux ronds des joueurs autour de moi, eux aussi l’ont été !

    Au niveau de la jouabilité de TESO, vous pourrez passer d’un mode à la première personne à un mode à la troisième personne en tout temps, sans latence. Chaque gâchette de la manette contrôlera l’une des mains de votre héros et vous pourrez combiner les pouvoirs ainsi que les armes du jeu afin d’améliorer votre puissance d’attaque. Par exemple, vous pourrez vous équiper d’un bouclier et d’une arme, de deux armes, d’un sort et d’une arme, de deux sorts, etc. Et toujours la possibilité d’acheter du gold The Elder Scrolls online un peu partout sur le web …

    Le choix vous reviendra quant à savoir ce que vous préférerez.

    À noter que la puissance des sorts pourra aussi se mélanger. Par exemple, en équipant un sort de feu dans chacune de vos mains, vous augmenterez la puissance de votre magie de feu tandis qu’en équipant un sort de feu et de glace, vous combinerez ces pouvoirs afin d’anéantir plus facilement des ennemis étant plus sensibles à ces pouvoirs. De plus, vous aurez l’occasion de combiner des effets de sorts très différents, ce qui peut résulter en des effets spectaculaires. Ainsi, à un certain moment, le joueur affrontait une immense araignée dans une caverne remplie de brindilles. Dans un premier temps, il a utilisé un sort de ralentissement de temps et, ensuite, il a jeté une boule de feu. Or, puisqu’il y avait des matières inflammables autour de lui, un véritable tourbillon de feu s’est créé, tuant tout ennemi aux alentours. Vraiment magnifique !

    Désormais, je comprends mieux pourquoi certains éditeurs ont préféré repousser la sortie de leurs jeux au début de l’an prochain en voyant que The Elder Scrolls Online Skyrim débarquerait cet automne. Le jeu est immense et rempli de possibilités qui seront très intéressantes à découvrir. Les amateurs de la franchise The Elder Scrolls et de jeux de rôle fantastiques seront sans aucun doute comblés !

     

  • avis Rayman 3D sur Nintendo 3DS

    Aujourd'hui et après avoir terminé Rayman 3D sur Nintendo 3DS, je peux maintenant vous proposer le test de ce jeu. C'est le 1er jeu que j'ai lancé après avoir eu ma Nintendo 3DS et je n'ai pas été très déçu, malgré que d'autres sites lui donnaient des notes moyennes. Mais ayant tout particulièrement apprécié Rayman 2 (car ce Rayman 3D est un portage de Rayman 2), il était pour moi naturel de le prendre à sa sortie.

    rayman 3d.JPG

    Éditeur : Ubisoft

    Développeur : Ubisoft

    Genre : Plates-formes

    PEGI +7

    Le point faible du jeu, c'est très certainement le portage effectué sans aucune modification du gameplay (sauf l'ajout de la 3D), ce qui peut-être un point négatif car aucun rajout c'est quand même dommage...

    Graphismes

    Sur ce point je dois dire que je suis satisfait. C'est vrai qu'un petit "re-upscaling" n'aurait pas fait de mal au jeu mais l'ajout de la 3D vient combler ce petit problème et l'effet de profondeur comme de relief est vraiment prenant, et vous auriez presque l'impression d'être immergé dans le jeu. Ce n'était que mes premières expériences en 3D, mais la découverte a été plaisante.

    15/20



    Jouabilité

    Une fois de plus Ubisoft gagne des points car jouer sur 3DS à Rayman est tout simplement un vrai bonheur. Le joystick permet de bien contrôler et diriger Rayman dans tous les sens, ainsi que les deux gâchettes qui ne sont pas de refus pour régler par moment la caméra (qui est pour moi le plus gros point noir du jeu, car à plusieurs reprises vous perdez de vue votre personnage, ou bien encore lors d'un saut la caméra se tourne ce qui peut très vite devenir agaçant).

    15/20

    Bande son

    Portage jusqu'au bout puisqu'il n'y pas de nouveaux titres sur lesquels jouer... Pas très entrainant, et le haut parleur étant plutôt faible, on oublie rapidement la musique.

    12/20

  • Avis de gamers sur le jeu Cyberbike 2

     Le poids du Cyberbike 2 est d'environ 13 à 15 kilos. Les tailles sont de 70 de long, 44 de large (56 avec le guidon), 100 de haut monté (54 si démonté).
    On peut facilement ajuster guidon et selle au niveau de la hauteur, voir même les débrancher pour des facilités de rangement.

    J'en profite pour dire que j'ai oublié de parler du bouton sous la selle qui permet au vélo de savoir si on est assis ou "en danseuse" et également du mode multijoueur où on peut faire des courses contre des joueurs en ligne (pour l'instant je n'ai jamais vu quelqu'un connecté)

    Gameplay de Cyberbike 2

    C'est un vélo moins encombrant que le premier Cyberbike, et également moins "cheap" dans la fabrication.Il fait vraiment vélo d'appartement comme on pourrait en acheter un dans n'importe quel magasin de sport.
    En le voyant les gens disent plus souvent "Tiens ! Tu fais du sport" plutôt que "Wow le geek qui fait mumuse avec sa PS3"
    Bien sûr on peut régler la résistance et passer de facile à "Bonjour les mollets".

    Donc, je te répondrais oui, on peut sans problème faire de l'exercice avec le Cyberbike 2, c'est d'ailleurs ce que je fais. Tous les jours j'utilise le "coach" pour faire de l'endurance (cardio) et ma femme pour faire le programme fitness.
    On peut le faire 10 minutes pour bien transpirer ou plus longtemps pour juste se balader en essayant de découvrir les différents endroits (grotte, canyon..). Mon fils l'utilise pour jouer en essayant de décrocher les trophées comme Alaphilippe sur le Tour de France ou débloquer des équipements.

    Autant le Cyberbike 1 ne m'avait pas convaincu et ressemblait à un gadget (et me faisait mal aux fesses) autant je trouve que là ça vaut le coup. Dommage que le fabricant communique très mal sur ce vélo et n'a pas trop l'air de s'intéresser à ses acheteurs.

  • Les jeux indépendants et serious games c’est la mode ?

    Si vous suivez encore l’actualité des jeux vidéos ces derniers mois, vous n’avez pas pu passer à côté du phénomène des jeux indépendants ! Je vais donc aborder cela dans ce dossier et en plusieurs parties. Avant de commencer, j’aimerai aborder le débat qui a très souvent lieu autour des jeux « indépendants ». Selon moi, un jeu dit indépendant est un jeu développé par de petits studios qui n’ont pas forcément de gros moyens, ainsi qu’aucun financement de la part d’autres entreprises (rien à voir avec des dons de joueurs par exemple).

    Le phénomène a toujours été présent mais l’est de plus en plus durant ces derniers mois. On peut par exemple noter la création de plusieurs sites dédiés uniquement aux jeux indépendants ou aux serious games comme par exemple le très sympathique Pro BTP dans le bâtiment et la rénovation . Ce site est lancé depuis quelques semaines et son concept est très simple, vous participez au site en postant des articles, des fiches de jeux (toujours sur de l’indépendant) et autres et vous recevez en échange des jeux.

    Le jeu indépendant, pourquoi est-il aussi mis en avant ?

    Il est vrai que dernièrement, le succès des jeux indépendants n’est plus à prouver ! On ne pourrait citer que Minecraft ou même Super Meat Boy par exemple. Minecraft  vient de dépasser les 5 millions d’inscrits dernièrement ! Il faut dire que ce qui fait le succès de ce type de jeu, c’est très souvent leur originalité et leur prix. Les jeux ne sont pas proposés à des prix exorbitants et c’est aussi ce qui attire le public.

    De plus, des prix aussi attractifs sont possibles grâce aux boutiques du type PS Store (encore plus bientôt grâce à Playstation Suite) & Xbox Live Arcade ou le célèbre Steam. Il vous suffit juste par exemple de lancer Steam pour vous apercevoir du nombre hallucinant de jeux indépendants qui sont proposés et à des prix très raisonnables ! On peut noter que la plupart de ces boutiques en ligne ont même une catégorie « Jeux indépendants ».

    Pourquoi les joueurs jouent-ils de plus en plus aux jeux indés ?

    Les joueurs jouent de plus en plus aux jeux indépendants tout simplement pour les raisons que j’ai cité plus haut dans l’article. Pour faire un rapide récapitulatif ce sont les raisons suivantes :

    Le prix : Souvent les jeux indépendants sont proposés sur des plate-formes de téléchargement à des prix dérisoires et proposent des vraies expériences de jeu. On peut par exemple noter l’édition rare de Super Meat Boy qui est en vente depuis quelques semaines pour seulement une vingtaine d’euros ! Et aussi des accessoires comme les boutons de manchette (boutons de manchettes JEU ou Geek) qui sont offerts dans le package…

    L’originalité : Les jeux indépendants sont très souvent des jeux originaux. Ils ont des concepts novateurs pour la plupart et c’est aussi ce qui fait leur charme. Cela contribue fortement au succès des jeux et c’est aussi ce qui fait qu’on parle d’eux de plus en plus.

    Les bundles : A l’heure actuelle, il y a beaucoup de bundles qui proposent des jeux indépendants. On pense au Indie Royale ou bien encore le Humble Bundle (pour ne citer que eux !). On découvre des jeux à moindre coût tout en dépensant de l’argent pour la bonne cause, puisqu’une partie des bénéfices que vous avez engendré est reversé à des œuvres caritatives.

    On peut aussi rajouter le fait que le gameplay soit souvent intuitif et qu’on est très vite captivé par celui-ci la plupart du temps. C’est un tout et je trouve qu’il y a peu de jeux à côté des jeux indépendants qui réunissent ces points là.

    Les développeurs indépendants, plus près des joueurs ?

    Il faut savoir que j’ai commencé à écrire ce dossier avant que l’ami RKL ne publie son article « Pourquoi les développeurs indé sont-ils si appréciés ? » que je vous recommande au passage de lire. Je voulais aussi aborder ce point puisque c’est important dans l’univers indépendant à l’heure d’aujourd’hui. Il faut savoir que les développeurs indépendants demandent souvent l’avis des joueurs et sont très à l’écoute des remarques. On peut reprendre encore une fois l’exemple de Minecraft qui propose des sondages aux joueurs pour choisir si une option doit voir ou non le jour dans le jeu. Ce sont donc directement les joueurs qui entrent dans le développement et qui donnent leurs avis.

    Ils sont aussi pour la plupart facilement accessibles (notamment sur Twitter) et bien plus sympathiques à contacter que ce soit via les réseaux sociaux ou par mail contrairement aux autres éditeurs/développeurs connus où là il faut passer par des agences (ce n’est pas forcément la même taille d’entreprise aussi, c’est vrai…).

  • Avis sur le jeu Bladestorm - The Hundred Years' War special histoire de France

    Bladestorm est un de ces jeux produits par Koei qui apparaissent de temps à autre et qui ne sont pas du tout reliés avec l'histoire de la Chine ou du Japon. Ici, le sujet est l'histoire de France et en particulier  la guerre de cent ans entre la France et l'Angleterre. Comme le nom le mentionne très bien, cette guerre s'est éternisée pendant plusieurs générations tellement les deux armées étaient de force égale. C'est alors que les mercenaires prirent un rôle important dans cette bataille. Ils étaient majoritairement mal vus par le reste de la société, mais ils avaient un code d'honneur, celui de remplir leurs contrats à terme. Au fil des batailles, les mercenaires se sont brillamment illustrés pour obtenir la reconnaissance des commandants. Quel côté choisirez-vous ?

    Scénario de Bladestorm

    Vous l'aurez certainement deviné,dans cette histoire de France  vous jouez le rôle d'un mercenaire, donc vous pouvez choisir votre camp comme bon vous semble. Votre point de départ est une taverne où son propriétaire a une affection incroyable pour les mercenaires. C'est également l'endroit où il sera possible de choisir ses missions, d'acheter de l'équipement, de recruter des troupes spécifiques et d'entendre quelques ragots provenant des habitués de la place. Les missions sont pratiquement toutes pareilles : il faut conquérir la ou les cibles. Avant d'entrer dans l'action, une carte est présentée pour montrer les alentours de la cible ainsi que les courants de batailles. Si on veut être efficace, il sera donc avantageux de commencer la mission dans une ville qui possède des unités déjà en route. La plupart des missions ont une limite de jours et chaque jour compte dix minutes de jeu.

          Lorsque notre mercenaire est sur le terrain, il doit absolument prendre en charge une unité car seul il n’est rien. Avec une unité en main, il peut alors se précipiter vers la bataille dans cette guerre de cent ans. De prime abord, les similitudes avec Dynasty Warriors sont élevées : on voit notre personnage qui court dans un monde vaste parsemé d'ennemis, mais votre première bataille vous montrera comment Bladestorm est différent. C'est simple, on ne contrôle pas les combats. On peut bouger le personnage, mais on n'aura pas le contrôle sur les coups qu'il va donner. Les combats dans Bladestorm sont plutôt une variante du roche, papier, ciseau. Par exemple, si vous contrôlez des archers, les chevaliers auront beaucoup de difficultés contre vous ; cependant, les unités avec des assassins ne feront qu'une bouchée de vos soldats. Il y a beaucoup d'unités à contrôler et si vous suivez les courants de batailles (c'est-à-dire que vous ne partez pas tout seul dans votre coin), d'autres unités seront disponibles et vous pourrez ainsi faire tourner les combats en votre faveur. Pour conquérir une ville, il faut tout d'abord éliminer toutes les unités qui la protègent et ensuite entrer dans le cœur de la cible avec une unité alliée. Lorsque c'est fait, le commandant de la ville va apparaître et il suffit que de l'éliminer pour contrôler la cité.

    Gameplay et graphismes

    Dans cette histoire de France, les combats sont simples, car en plus d'être basé sur roche, papier, ciseaux, il suffit de déplacer ses soldats vers l'ennemi et de maintenir le bouton R1 enfoncé pour entrer en mode combat. Lorsque votre groupe se bat, des habiletés spécifiques à l'unité choisie sont offertes. Par exemple, les soldats équipés d'un javelot pourront le lancer sur l'ennemi et les chevaliers peuvent charger un groupe d'ennemis pour les déstabiliser. Certains joueurs n'aimeront pas le fait de ne pas pouvoir contrôler le personnage principal, car il faut avouer que le jeu aurait pu être comme Kingdom of Fire et offrir la chance de contrôler le mercenaire tout en contrôlant les unités autour. Par contre, d'autres joueurs aimeront participer à des batailles épiques où des centaines de soldats y mettent leur vie en péril. Dépendant de l'intérêt qu'on y portera, Bladestorm peut être un jeu extrêmement répétitif, tout comme cette même redondance peut plaire avec des batailles où l'objectif est toujours le même, mais où le déroulement est différent.

          Graphiquement, Bladestorm est assez irrégulier. D'une part, on peut voir près d'une centaine d’unités simultanément en action sans ralentir le taux d'images par seconde, ce qui rend les batailles très intenses, mais de l'autre côté, les paysages sont plus qu’ordinaires et si ce n'était pas des personnages, on ne verrait pas de différences entre un jeu PS2 et PS3. En ce qui concerne les sons, il est très surprenant que les textes et dialogues soient en français et la qualité des voix est très bonne! La trame musicale comporte de très bonnes pistes qui concordent très bien avec l'action à l'écran. L'intensité des batailles est grandement rehaussée par la qualité de la musique.

    Bref, si le contexte de la guerre de cent ans vous intéresse moindrement, un coup d'oeil sur Bladestorm ne sera certainement pas un geste que vous pourrez regretter. Bien entendu, si tout ce qui vient de Koei ne vous intéresse pas, Bladestorm ne changera rien à cela, mais il reste que le concept des unités roche, papier, ciseaux jumelé avec des batailles intenses peut être extrêmement divertissant. Bladestorm est un excellent exemple d'un jeu sur l'histoire de France qui peut surprendre.

     

  • Test de Radiant Silvergun sur XBLA

    Le degré de perfection qu'atteignait Radiant Silvergun lors de sa sortie en 1998 n’a d’égal que la légende qui l’entoure aujourd’hui. Débarqué sur Saturn alors que la console était en fin de vie, terrassée par l’annonce en grande pompe de la Dreamcast, le shoot them up de Treasure est à la console de Sega ce que Persona 4 est à la PS2. Un dernier baroud d’honneur qui aura marqué les esprits, un adieu en fanfare. Certes, Radiant Silvergun aurait pu connaître un succès autrement plus grand s'il avait débarqué directement sur Dreamcast, mais il n’aurait jamais eu ce côté exclusif réservé aux grands titres sortis à peu d’exemplaires, ni la réputation d’être un jeu d’exception inaccessible au plus grand nombre puisque nécessitant une Saturn japonaise ainsi que quelques 130 euros pour se procurer la galette.
    Treize année après sa sortie, Treasure décide d’insuffler à son titre, peut-être le plus abouti du studio, une nouvelle vie par le biais du XBLA. C’est donc pour une petite quinzaine d’euros que l’on pourra aujourd’hui découvrir Radiant Silvergun, ce que nous ne nous sommes évidemment pas privés de faire.


    Radiant Silvergun : Parti pour sauver le monde


    radiant.JPGSi l’on sait maintenant tous ou presque que les Shoot them Up ne brillent jamais par leur scénario, qui consiste globalement à sauver le monde en éradiquant la menace à grands coups de missiles et de boulettes, certains studios portent tout de même une attention particulière à cet aspect boudé par la plupart. Radiant Silvergun ne réinvente certes pas la roue, mais il se démarque tout de même de ses congénères par plusieurs aspects. Le titre de Treasure se lance en effet sur un animé sympathique avec le studio Gonzo - à qui l’on doit notamment l’excellent Afro Samurai - aux manettes. Le style graphique de ce court métrage rappelle énormément celui de Guardian Heroes, un titre sorti l’année précédente sur Saturn et qui a fait l'objet d'une réedition il y a quelques jours. En moins de cinq minutes, il arrive à alterner avec une facilité déconcertante moments drôles et dramatiques, et se termine ni plus ni moins sur la destruction totale de notre chère planète bleue. De là en découlera notre aventure a priori décousue, puisque l’on commencera par le niveau trois avant de faire le deux, le quatre, le cinq, le six, pour terminer par le un. L’explication de cet apparent désordre se trouve dans la capacité de votre vaisseau à remonter le temps. Les stages sont en effet numérotés par ordre chronologique mais vous les parcourrez bien autrement, en profitant des failles du continuum espace-temps pour revenir dans le passé et essayer de sauver le monde.


    Armé pour tuer

    Vous incarnez tout au long de l’histoire Buster, un pilote émérite à qui a été confiée la mission de tester le prototype répondant au doux nom de “Silvergun”. C’est à bord de ce vaisseau que vous tenterez de rétablir l’ordre et de faire en sorte que vos acolytes et vous ne soyez plus les quatre uniques survivants de la race humaine.
    Les différentes conventions du shoot them up ont depuis bien longtemps établi que l’on devait commencer une aventure avec un faible armement, pour l’améliorer par la suite grâce à divers bonus récupérés sur les ennemis détruits. Ainsi, dans R-Type, on pouvait récupérer, en plus d’améliorations de puissance, un module supplémentaire qui s’accrochait à notre R5, tandis que l’on était amené à choisir son armement au fil de l’aventure grâce aux bonus dans Gradius. Dans Radiant Silvergun, et c’était déjà à l’époque une petit révolution, vous débutez avec toutes les armes disponibles. Il y en a sept au total, qui se déclinent de la manière suivante : trois armes principales, accessibles via un simple bouton et quatres autres armes qui sont des combinaisons des premières.
    On y retrouve ici les classiques tirs directs (Vulcan), puissants mais couvrant une faible zone de l’écran, le Homing, un tir téléguidé de faible puissance mais qui fait mouche sur chaque ennemi, ainsi qu’un tir qui part sur le côté du vaisseau (Spread), permettant de toucher les ennemis à notre niveau.

    Viennent ensuite les combinaisons de ces armes, qui auront des effets variés. La première est un laser balayant l’écran et se fixant sur un ennemi (Homing Plasma). Le tir reste alors verrouillé sur la cible et sa puissance augmente avec le temps. On trouvera également un tir qui balayera une petite zone autour du vaisseau et permettra d’envoyer un missile unique sur les éléments verrouillés (Homing Spread). La dernière combinaison vous permettra, elle, de tirer en même temps en avant et en arrière (Back Wide).
    Une arme supplémentaire est également disponible, la plus puissante du jeu mais également la plus difficile à utiliser. Elle est le résultat de la combinaison des trois armes principales et est symbolisée par une épée à très courte portée (Radiant Sword) qui détruira la plupart des ennemis en un seul coup et permettra d’absorber les boulettes roses tirées par vos opposants. Une fois qu’elle aura “ingéré” dix boulettes, vous pourrez lancer une ultime attaque (Hyper Sword), qui balaiera une très large partie de l’écran et vous rendra invincible pendant quelques précieux instants.